Un livre sur l’histoire de Kingsbury
Kingsbury possède une histoire singulière… histoire qui vous sera d’ailleurs racontée dans un livre qui sortira cet été, et qui dressera les grandes époques du village.
Denis Gauvin, un homme passionné d’histoire et ancien résident de Kingsbury, a épluché des procès-verbaux, consulté les archives du diocèse et mené des entrevues avec des résidents de longue date pour réaliser ce livre qui regorge de faits et de photos historiques. Il sera mis en vente à partir du site de la municipalité.
L’héritage de la famille Bombardier
Kingsbury s’est d’abord développé grâce aux moulins à scie, profitant du courant de la rivière au Saumon. Pour entreposer le bois, on a d’ailleurs élargi le cours d’eau, devenu le marais de Kingsbury, aujourd’hui un Ce site naturel riche en faunes et en flores, et aussi le point de départ de sentiers entretenus par Les Sentiers de l’Estrie qui relient la municipalité à Richmond et à Racine.
Puis, ce fut la mise en place de la plus grande mine d’ardoise, la New Rockland Slate Co. qui avait sa propre voie ferrée pour le transport de l’ardoise. Son produit s’est retrouvé aux quatre coins du pays. Aujourd’hui, il ne reste que des vestiges du site.
À partir de la fin des années 40, la famille Bombardier investit à Kingsbury. Joseph-Armand Bombardier fait notamment l’acquisition d’une grande partie des terrains du village ainsi que de milliers d’acres de terres. À deux pas du barrage, il fait construire un centre de recherche. Vers la fin des années 60, son fils aîné Germain fonde la New Rockland Accessories. Située tout près du centre de recherche, l’usine fabrique des pièces de caoutchouc pour les motoneiges. Jusqu’à 400 personnes y travailleront à un certain moment. Vendu en 1972 à un sous-traitant de Bombardier Produits Récréatifs, le bâtiment est aujourd’hui propriété du village de Kingsbury et sert de Centre de promotion industrielle.
Un legs majeur pour le marais de Kingsbury et un pont réparé
Tout récemment, la Fondation Bombardier donnait ses terrains entourant le marais à l’organisme Conservation de la nature Canada afin d’en faire une aire protégée. Ainsi, il n’y aura jamais de constructions autour du marais. Un cadeau inestimable, ce joyau naturel, apprécié tant des randonneurs que des canoteurs, étant l’endroit idéal pour admirer les oiseaux, les petits animaux, la flore, etc. D’ailleurs, on peut de nouveau en faire le tour, puisque le pont a été réparé grâce à des subventions et à l’huile de coude d’une quinzaine de bénévoles citoyens.
En faire le plus possible pour les citoyens
Plusieurs résidents de Kingsbury y sont établis depuis des générations. Certains citadins, attirés par la nature, s’y sont aussi installés. Dans le cas de la mairesse Martha Hervieux, c’est un retour aux sources… Son père a travaillé au Centre de recherche lorsqu’elle avait de 8 à 18 ans. «J’y suis retournée souvent, puisque mon oncle et ma tante y habitaient toujours.» Il y a six ans, lorsque l’occasion se présente d’acquérir l’ancien presbytère de Kingsbury, converti en maison, Martha y voit un signe : elle revient à Kingsbury! Rapidement, elle s’engage dans sa municipalité. D’abord conseillère municipale, elle brigue la mairie ; en novembre dernier, elle était réélue pour un 2e mandat. « Je me sens bien appuyée, autant par le conseil municipal que par la nouvelle directrice générale Nathalie Rousseau qui a beaucoup d’expérience dans le domaine. Une grosse partie de notre travail est d’aller chercher le maximum d’aides financières et de subventions. On peut apporter beaucoup d’amélioration à une municipalité sans que le citoyen ait à payer toute la facture. C’est ainsi qu’on a pu rebâtir le pont au marais et qu’on pourra doter notre patinoire extérieure de nouvelles bandes. Des travaux ont également été entrepris au parc Isabelle Brasseur et pourront se poursuivre dès qu’on obtiendra les subventions nécessaires. »
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