«Tout part de l’aménagement du territoire» pour protéger l’environnement

Le Conseil québécois du droit de l’environnement (CQDE) fonde beaucoup d’espoir devant la politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire qui doit voir le jour ce printemps.

Le Centre québécois du droit de l'environnement (CQDE) fonde beaucoup d’espoir devant la politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire qui doit voir le jour ce printemps.


« On peut espérer beaucoup. Tout part de l’aménagement du territoire lorsqu’on parle de protection de l’environnement. Si on parle de lutte à l’émission des gaz à effet de serre, de l’impact des transports, c’est en pensant le territoire, en réfléchissant à comment on crée nos quartiers, nos milieux de vie, nos territoires… » commente Anne-Sophie Doré, avocate au CQDE. 

« On espère que ce sera un message fort du gouvernement pour dire aux municipalités qu’elles doivent mettre fin à l’étalement urbain, à la destruction des milieux naturels, de la biodiversité… » 

Des consultations ont été menées par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), qui a formulé sa vision de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme pour 2042.

Le CQDE a plaidé dans un mémoire la réalisation de la transition écologique pour 2042. 

« On espère que ce sera une vision forte qui donnera toute la volonté politique aux municipalités pour qu’elles exercent leur pouvoir pour le bien-être des collectivités et la protection de l’environnement. »