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Un labyrinthe enneigé aux abords de lacs, un parcours vallonné à travers la forêt qui semble s’étirer à perte de vue : ce sont quelque 70 km de pistes de ski de fond qui attendent les skieurs au camp Mercier, dans la réserve faunique des Laurentides.

Les pistes sillonnent tantôt les lacs à Noël et du Bec croche; tantôt elles surplombent la réserve, nous permettant d’admirer les montagnes au loin.

Le camp, situé à 717 mètres d’altitude, se retrouve dans la forêt boréale.

J’ai la chance d’y passer un peu de temps avec ma « vieille amie » Viviane, qui connaît les pistes comme le fond de sa poche. Elle y vient depuis plusieurs années à la relâche. À ses enfants, elle rappelle qu’ils ont la chance de skier dans l’un des plus beaux centres de ski de la province.

Ici, les conditions d’enneigement font mourir d’envie les gens qui, comme moi, habitent plus au sud. La moyenne annuelle est d’environ 600 cm de neige, et avec tous les flocons tombés, on s’attend à l’atteindre cette année.

En passant devant certains chalets, j’envie les skieurs qui peuvent sauter sur leurs skis dès qu’ils mettent le nez dehors. Mieux vaut s’y prendre en avance pour réserver, surtout en haute saison.

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Du nouveau

Les habitués peuvent découvrir cette saison un tout nouveau pavillon d’accueil, un grand bâtiment fenestré où la lumière est omniprésente.

« On a voulu optimiser le contact avec l’extérieur, parce que le spectacle se passe dans la cour, avec le plateau de départ », m’explique Alexandre Simard, gérant du camp Mercier, à l’origine un ancien camp forestier qui a servi à la Baie-James. La salle de fartage a été améliorée et on en a aussi profité pour améliorer l’ambiance de l’après-ski… en étanchant la soif des fondeurs.

« Notre but est d’encourager local. La microbrasserie La Souche est basée à Stoneham. Ce sont nos voisins les plus proches. On veut beaucoup les appuyer. On voulait améliorer l’ambiance d’après-ski. Quoi de mieux qu’une bonne bière? La Souche a créé une bière qui s’adresse aux sportifs, aux skieurs de fond. Et nous, c’est cette bière-là qu’on tient toujours en mains. Ça s’appelle La Fondeur. C’est une micro IPA, à très faible pourcentage d’alcool et il y a des électrolytes dans cette bière-là. »

Également une nouveauté, les gens qui séjournent en chalet, même en été, pourront désormais compter sur un espace dépanneur.

Le camp Mercier accueille les fondeurs depuis plus de 50 ans. Parions qu’avec l’engouement pour ce sport, il verra passer plusieurs autres générations.

La chroniqueuse était l’invitée de la Sépaq.

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Une jolie alternative

Envie d’explorer deux terrains de jeu? Pourquoi ne pas dormir au parc de la Jacques-Cartier, à environ 20 minutes de là?

En janvier, j’expérimentais le tout nouveau séjour offert par le Monastère des Augustines, soit deux nuits dans ce lieu de ressourcement en pleine ville de Québec, puis une nuit au parc de la Jacques-Cartier.

J’y suis finalement restée deux jours, le chalet EXP étant devenu mon camp de base pour redécouvrir la vallée de la Jacques-Cartier… et le camp Mercier.

Une bonne idée de séjour si, comme moi, votre cœur oscille souvent entre randonnée et journée en ski de fond.

Lors de mon passage, les quelque -22 degrés Celsius en journée ont dicté nos choix. Mes amis et moi optons pour deux courtes randonnées afin de profiter d’un dîner au chaud : l’Éperon, un sentier d’environ 5 km offrant un point de vue magnifique sur la vallée, et les Cascades, une petite balade de 4 km qui nous permettra d’admirer les lueurs du soleil de fin d’après-midi sur la montagne. Cette parfaite journée se terminera sur la patinoire située à quelques pas du centre de découvertes et de services.

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Cohabiter avec les orignaux

Au début de la semaine, plusieurs publications Facebook circulaient au sujet de la présence d’orignaux dans les pistes du camp Mercier.

Malgré nos envies de nous en approcher, il est primordial de nous tenir à distance, rappelle l’établissement.

C’est qu’avec les importantes précipitations de neige, les orignaux peuvent avoir de la difficulté à se déplacer librement : il est plus fréquent de rencontrer des orignaux épuisés et vulnérables. Si l’imposant animal est revenu dans les sentiers, c’est qu’il n’a plus la force et l’énergie de marcher dans la neige profonde, m’explique Alexandre Simard.

On conseille donc aux gens de s’immobiliser le plus rapidement possible à sa vue ou de contourner sa position s’il refuse de bouger, tout en maintenant une bonne distanciation. L’objectif : éviter de lui faire dépenser de l’énergie.

Le faire courir anormalement en le poursuivant dans ce contexte, par exemple, pourrait causer un grand stress chez l’animal, entraîner un apport trop important d’acide lactique et créer un choc thermique, en résumé. « Poursuivre un orignal peut le tuer », précise Alexandre Simard. L’établissement a voulu sensibiliser les gens après la publication d’une vidéo où un skieur poursuivait l’animal.

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