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En entrant, on remarque tout de suite les chariots entièrement autonomes qui s’occupent de déplacer les palettes de boîtes dans l’entrepôt. Un opérateur n’a qu’à donner le signal qu’une palette est prête pour qu’un chariot autonome la soulève et l’amène à l’endroit désiré. Il évitera tous les obstacles sur son chemin.

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Simon Larochelle, PDG chez LP Royer, estime qu’un chariot donne sensiblement le même rendement qu’un être humain.

« Généralement, un robot va avoir la même vitesse de travail qu’un opérateur, explique-t-il. On a trois robots donc ça nous donne l’équivalent de trois ressources temps plein. »

Ces chariots autonomes sont en fonction depuis cet été.

« Les premières semaines ont été plus difficiles, admet M. Larochelle. C’était un challenge et il faut que les opérateurs s’habituent à leur présence et leur fonctionnement. Il y a une courbe d’apprentissage, mais on a atteint une vitesse de croisière et on commence à être content de leur travail. Il y a un peu de maintenance, mais on progresse bien. »

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Ces bottes ainsi que 100 000 lacets seront livrés en 2023 aux entrepôts des Forces armées canadiennes à Montréal et Edmonton. Le contrat contient aussi l’option pour le gouvernement de commander jusqu’à 67 500 paires de bottes supplémentaires au cours des cinq prochaines années. Il s’agit d’un changement de cap pour l’armée canadienne qui donnait jusqu’à maintenant un montant aux soldats pour acheter eux-mêmes leurs bottes.

« C’est un retour à un modèle d’approvisionnement qui est important pour l’économie canadienne, indique Simon La Rochelle, président de Royer. Les soldats achetaient directement dans les magasins. Avec tous les intermédiaires, le prix payé est d’environ 300 ou 330 $ alors qu’on peut les fabriquer pour environ 150 $. C’est une économie qui dépasse le double de ce qui est octroyé aux soldats en ce moment. »

"},"type":"paragraph"},{"position":2,"text":{"fr":"

Des embauches à prévoir

M. La Rochelle estime de 5 à 10 le nombre d’embauches qui devront être effectués pour honorer ce contrat.

« Ce n’est pas un défi énorme pour le semelage qu’on fait ici parce que nos machines ont une capacité entre 750 000 et 1 million de bottes par année, explique-t-il. C’est un défi toutefois en couture, en taillage des matériaux et en montage de la botte. »

Royer fabrique environ 150 000 paires de bottes par année dans ses deux usines. L’entreprise de la rue Robert-Boyd assure également que ce contrat lui permettra de tester de nouveaux matériaux, de nouveaux designs et de nouveaux procédés de fabrication.

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Une botte flexible

La botte de cuir destiné aux militaires aura une hauteur d’environ 8 à 9 pouces.

« Ça ressemble à une botte de travail sauf qu’il n’y a pas d’éléments de sécurité. Sa particularité, c’est que la semelle est fabriquée par un processus d’injection qui permet de faire des bottes très étanches, très légères et très flexibles. À l’époque, les semelles étaient plus lourdes et rigides. C’est un bel hybride. C’est une botte qui a toute la résistance de son histoire et son confort de la nouvelle technologie de semelage qu’on utilise ici à Sherbrooke. »

Les bottes seront optimisées pour être portées dans un climat plutôt chaud entre 0 et 25 degrés Celsius.

« Nos hommes et nos femmes en uniformes sont appelés à intervenir dans des missions de paix par exemple et c’est rarement dans des pays où il fait froid », précise Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et députée de Compton-Stanstead.

Royer est établi dans la région des Cantons-de-l’Est depuis 1934. Spécialisée dans la conception et la production de bottes de travail et de bottes militaires, l’entreprise vend ses produits sous la marque ROYER® dans plus d’une vingtaine de pays à travers le monde.

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Louis-Philippe Royer, un patenteux qui a appris le métier de cordonnier, décide alors de se lancer dans la fabrication artisanale de bottes pour les agriculteurs. Puis, rapidement à l’étroit dans le petit atelier de sa maison, il coulera les blocs de béton qui formeront les murs de sa toute première usine.

"},"type":"paragraph"},{"position":1,"text":{"fr":"

Quelque 85 ans plus tard, l’une des plus vieilles entreprises manufacturières québécoises vient de prendre le virage de l’industrie 4.0 dans une deuxième usine automatisée et robotisée. Construite à Sherbrooke au coût de 10 M$, elle lui permettra de vivre encore plus longtemps, espère la PME, et ce, après avoir affronté maintes crises économiques, d’importantes transformations technologiques et la mondialisation des marchés.

"},"type":"paragraph"},{"position":2,"text":{"fr":"

L’âme du combattant

"},"type":"paragraph"},{"position":3,"text":{"fr":"

«On a une âme de combattant», souligne fièrement Simon La Rochelle, président et directeur général du fabricant de chaussures et de bottes de travail Royer, en précisant que l’entreprise est une survivante de l’industrie canadienne de la chaussure.

"},"type":"paragraph"},{"position":4,"text":{"fr":"

Son association avec Georges St-Pierre (GSP), champion mondial d’arts martiaux mixtes qui en est le porte-parole depuis 2013, témoigne de cette force et ténacité de la PME dont la réputation s’étend aujourd’hui dans 17 pays.

"},"type":"paragraph"},{"position":5,"text":{"fr":"

«Ce sont nos valeurs de détermination et de respect pour le travail bien fait, mais aussi envers les travailleurs qui achètent nos produits, qui nous ont permis de traverser les époques avec succès», estime M. La Rochelle. Il mentionne également l’importance de la qualité et de la durabilité de ses produits, sans oublier l’expertise et la loyauté de ses quelque 140 employés, dont un grand nombre y travaille depuis des dizaines d’années.

"},"type":"paragraph"},{"position":6,"text":{"fr":"

Créativité et adaptabilité

"},"type":"paragraph"},{"position":7,"text":{"fr":"

Cette pérennité, Royer la doit aussi à une démarche créative. «Nous continuons encore aujourd’hui à faire preuve d’adaptabilité», explique Simon La Rochelle, qui préfère ce terme à celui de l’innovation.

"},"type":"paragraph"},{"position":8,"text":{"fr":"

La force d’une entreprise qui perdure dans le temps «repose grandement sur sa capacité à s’adapter aux circonstances et à continuellement réinventer sa famille de produits», confirme Yan Cimon, professeur au département de management de la faculté des Sciences de l’administration de l’Université Laval.

"},"type":"paragraph"},{"position":9,"text":{"fr":"

Ne pouvant se permettre l’achat d’outils très coûteux, Louis-Philippe Royer inventera également dans les années 1940 ses propres équipements de production. Puis, ne pouvant s’approvisionner en cuir de qualité, il apprendra l’art du tannage et ouvrira sa propre tannerie.

"},"type":"paragraph"},{"position":10,"text":{"fr":"

Dans les années 1960, son fils Henri prend la relève et met en place un procédé de vulcanisation qui améliore la production et la qualité du cuir. Vingt ans plus tard, le petit-fils Yves poursuit la tradition en y développant une technologie qui permet à l’entreprise de propulser la vente de produits spécialisés de haute performance, fabriqués spécifiquement pour les secteurs industriels lourds comme les mines ou les alumineries.

"},"type":"paragraph"},{"position":11,"text":{"fr":"

Au-delà des rendements financiers

"},"type":"paragraph"},{"position":12,"text":{"fr":"

Au milieu des années 2000, afin de rester concurrentiel dans une industrie dominée par des géants internationaux comme Timberland ou Kodiak, Royer se lance dans un nouveau modèle de bottes «grand public» qu’elle n’a d’autre choix que de produire chez des fabricants asiatiques.

"},"type":"paragraph"},{"position":13,"text":{"fr":"

«Comme toute entreprise, nous devons générer des revenus et être rentables pour assurer notre survie. Mais le but ultime n’est pas de faire de l’argent au bénéfice des actionnaires, mais d’avoir une vision à plus long terme qui dépasse les rendements trimestriels», indique Simon La Rochelle, qui a pris les rênes de l’entreprise en 2012.

"},"type":"paragraph"},{"position":14,"text":{"fr":"

La nouvelle usine de Sherbrooke, inaugurée à l’automne 2019, permet à Royer de rapatrier une portion des activités de production de bottes de travail de masse fabriquées en sous-traitance en Asie. L’usine de Lac-Drolet, qui emploie environ 100 personnes, continuera à se consacrer à la production de bottes spécialisées. Plus de 80 % de la production totale de Royer est aujourd’hui fabriquée ou assemblée au Québec.

"},"type":"paragraph"},{"position":15,"text":{"fr":"

+

Comment assurer la pérennité d’une entreprise

"},"type":"paragraph"},{"position":16,"text":{"fr":"

1) Des valeurs familiales. Les modèles organisationnels qui façonnent des entreprises familiales sont un bel exemple de durabilité, estime Yan Cimon. «Elles ont des caractéristiques de gouvernance et une vision du développement qui ne sont pas uniquement basées sur le profit. Ce qui fait souvent défaut à des entreprises qui pensent à plus court terme, comme celles cotées en Bourse par exemple.»

"},"type":"paragraph"},{"position":17,"text":{"fr":"

2) Une image de marque. La réputation d’une entreprise contribue à sa longévité. «Celles qui offrent des produits de marque ont plus de chance d’avoir une bonne réputation auprès des consommateurs qui leur feront confiance. Pour des fournisseurs, ça réduit aussi le risque de faire affaire avec elles. Ça facilite aussi le maintien ou le recrutement d’employés qui peuvent s’identifier fièrement à leur entreprise», précise Yan Cimon.

"},"type":"paragraph"},{"position":18,"text":{"fr":"

3) Équilibre financier. «Les entreprises qui perdurent ont une bonne compréhension des niveaux de risque financier. Elles savent atteindre le bon équilibre entre les impératifs d’innover et d’assurer leur efficacité opérationnelle», note M. Cimon.

"},"type":"paragraph"},{"position":19,"text":{"fr":"

En collaboration avec l’École d’Entrepreneurship de Beauce et le Groupement des chefs d’entreprise

"},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2021-01-14T16:44:31.061Z","externalIds":{"newscycle":"ADEBA594-EA83-4820-8D02-D7E8E4613D99"},"firstPublicationDate":"2021-01-16T08:00:00.000Z","free":true,"id":"dfb92a1a811554bcb382eef7b115aa24","lead":"Nous sommes en 1934. En cette période de l’entre-deux-guerres, et aux lendemains de la Grande Dépression qui a généré l’une des pires crises économiques de l’histoire, les temps sont durs dans le petit village estrien de Lac-Drolet.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2021-01-16T10:00:03.217Z","publications":[{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"affaires/proximite-pme"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"affaires/proximite-pme"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"latribune","sectionKey":"affaires/proximite-pme"},{"canonical":false,"organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"affaires"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"affaires/proximite-pme"},{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"affaires/proximite-pme"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"affaires/proximite-pme"},{"canonical":false,"organizationKey":"latribune","sectionKey":"affaires"},{"canonical":false,"organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"business"},{"canonical":false,"organizationKey":"ledroit","sectionKey":"affaires"},{"canonical":false,"organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"affaires"},{"canonical":false,"organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"affaires"}],"slug":"2021/01/16/le-secret-de-la-longevite-de-lentreprise-royer-dfb92a1a811554bcb382eef7b115aa24","tags":[],"templateName":"article3","title":"Le secret de la longévité de l'entreprise Royer","type":"article","url":"global/contents/dfb92a1a811554bcb382eef7b115aa24.json","visual":{"caption":{"fr":"Simon La Rochelle, président et directeur général du fabricant de chaussures et de bottes de travail Royer."},"contentType":"image","credits":{"fr":"LA TRIBUNE: ANDRÉ VUILLEMIN"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fb133dfc6-c8e9-47f1-9e0d-d3ab7dc9facd.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"caption":"Simon La Rochelle, président et directeur général du fabricant de chaussures et de bottes de travail Royer.","contentType":"image","credits":"LA TRIBUNE: ANDRÉ VUILLEMIN","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fb133dfc6-c8e9-47f1-9e0d-d3ab7dc9facd.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fb133dfc6-c8e9-47f1-9e0d-d3ab7dc9facd.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}],"position":3,"type":"content_block","photos":[]},{"position":4,"text":"

Le retour sur investissement de ces chariots est de moins de deux ans selon Simon Larochelle.

« Mais si on tient compte de tout le temps d’apprentissage, de maintenance et de programmation, on a un retour plus sur trois ou quatre ans », précise-t-il.

L’aspect financier n’est toutefois pas le seul facteur à analyser selon lui.

« C’est une occasion d’apprendre une nouvelle technologie et s’ouvrir à de nouvelles choses. Le processus d’apprentissage est porteur d’avenir et il servira à autre chose qu’on ne voit probablement même pas aujourd’hui. »

Il y a aussi des avantages concernant la santé et sécurité au travail puisque les robots soulèvent de lourdes charges qui devaient autrefois être faites par un être humain.

« On assure une certaine stabilité au niveau de la vitesse de travail, ajoute M. Larochelle. Il y a un avantage intéressant au niveau de la cadence et du rythme de travail. »

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1 pour 3

La chaîne de montage ultra moderne de l’usine de Sherbrooke a produit sa première paire de bottes en janvier 2020. Des bras robotisés et des processus automatisés sont utilisés tout au long de la ligne.

« Pour avoir visité plusieurs usines dans le monde, dans les pays où la main-d’œuvre est à bas coût, c’est 100 % manuel, explique Simon Larochelle. Il peut y avoir une trentaine d’opérateurs pour faire ce qu’on fait avec 10 opérateurs. On a un ratio de 1 pour 3. »

Même si les bras robotisés sont à l’avant-plan, l’innovation la plus importante de la chaîne de montage se situe probablement à la toute fin.

« Lorsqu’on expédie les colis à nos clients, on va choisir le transporteur en fonction du lieu de livraison, du poids et de la dimension du colis, mentionne le PDG. On demande à nos transporteurs de nous donner un tarif et on va prendre l’offre la plus économique ou la plus rapide. Cette décision se prend en quelques secondes en temps réel sur la ligne et nous permet de passer l’économie sur le coût de transport à nos clients. »

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L’usine, qui expédie quelque 5000 paires de bottes par jour, va bientôt entamer la production d’un contrat militaire d’envergure pour les forces canadiennes.

« L’automatisation est absolument nécessaire dans notre industrie, résume Simon Larochelle. Nos compétiteurs font fabriquer au Vietnam, au Bangladesh ou dans le nord de la Chine où les salaires sont moindres. Il faut être très productif pour être compétitif. »

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]}],"creationDate":"2022-01-06T01:59:09.010Z","externalIds":{},"firstPublicationDate":"2022-01-08T03:01:13.652Z","free":false,"id":"4bce16d7189080f27147c45305fd7b54","lead":"Lorsqu’on parle d’automatisation d’entreprise, il n’y a probablement pas beaucoup de meilleurs exemples à Sherbrooke que la nouvelle usine Royer dans le parc industriel. Dans cette bâtisse, les robots côtoient les êtres humains au quotidien.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2022-01-08T01:37:45.834Z","publications":[{"canonical":false,"organizationKey":"latribune","sectionKey":"ma-region"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"latribune","sectionKey":"retrospectives-de-la-decennie"}],"slug":"2022/01/08/royer-saute-a-pieds-joints-video-4bce16d7189080f27147c45305fd7b54","tags":["Technology","Business, Finance, & Economics"],"templateName":"article3","title":"Royer saute à pieds joints [VIDÉO]","type":"article","url":"global/contents/4bce16d7189080f27147c45305fd7b54.json","visual":{"caption":{"fr":"Simon Larochelle, PDG chez LP Royer, estime qu’un chariot donne sensiblement le même rendement qu’un être humain."},"contentType":"image","credits":{"fr":"La Tribune, Frédéric Côté"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F654e253b-d506-48d2-b93a-06a3abd2681b.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"adTargetSectionKeys":["retrospectives-de-la-decennie"],"canonicalSiteCompositeKey":null,"color":"#0d0000","displayedSection":{"color":"#0d0000","id":"83671","key":"retrospectives-de-la-decennie","name":"Dossiers majeurs","position":1,"sectionId":"83671","slug":"retrospectives-de-la-decennie","url":"site/sections/retrospectives-de-la-decennie.json","isRoot":true},"mainVisual":{"caption":"Simon Larochelle, PDG chez LP Royer, estime qu’un chariot donne sensiblement le même rendement qu’un être humain.","contentType":"image","credits":"La Tribune, Frédéric Côté","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F654e253b-d506-48d2-b93a-06a3abd2681b.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"section":{"color":"#0d0000","id":"83671","key":"retrospectives-de-la-decennie","name":"Dossiers majeurs","position":1,"sectionId":"83671","slug":"retrospectives-de-la-decennie","url":"site/sections/retrospectives-de-la-decennie.json","isRoot":true},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F654e253b-d506-48d2-b93a-06a3abd2681b.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}