
Plus jeune, j’ai longtemps eu l’impression que ma vie était conçue comme un de ces romans dont nous sommes le héros, c’est-à-dire qu’une seule séquence de choix, parmi la pléthore de décisions à prendre, nous amène à une fin heureuse. Et, trop souvent, je me suis entêtée dans des avenues qui s’avéraient être des culs de sacs, convaincue qu’il n’existait qu’un chemin unique vers le bonheur.