Dossier clos pour les drags de St-Élie; la Ville doit payer

Après que la Cour d’appel ait permis la reprise des courses au Complexe St-Élie Motorsport, voilà que celle-ci condamne la Ville de Sherbrooke à payer 117 000 $ en dédommagements au propriétaire Simon Homans.

La Ville de Sherbrooke se voit dans l’obligation de verser près de 180 000 $ au propriétaire du Complexe St-Élie Motorsport, Simon Homans, après que celui-ci ait eu gain de cause pour une seconde fois.


Le Complexe St-Élie Motorsport et les procédures judiciaires intentées contre l’entreprise par la municipalité ont fait couler beaucoup d’encre depuis une dizaine d’années. Après que la Cour d’appel ait permis la reprise des courses, voilà que celle-ci condamne la Ville de Sherbrooke à payer 117 000 $ en dédommagements à M. Homans.

« Toute cette lourdeur judiciaire est désolante pour mon client à titre de citoyen corporatif de la municipalité. Heureusement pour lui, cette histoire est conclue », affirme Me Justin Gravel, l’avocat de Simon Homans. 

L’avocat estime qu’en raison des intérêts encourus depuis 2011, la somme que devra débourser la Ville à l’issue de cet appel s’élève à près de 180 000 $ afin de rembourser les frais d’avocats que Simon Homans a dû débourser au courant de la saga judiciaire entourant la conformité du Complexe St-Élie Motorsport. 

Rappelons qu’en 2019, La Tribune avait appris que Simon Homans a dû vendre des immeubles qu’il possédait pour payer ses avocats dans les recours entrepris en lien avec cette décision de la Ville de Sherbrooke.

Les démêlées judiciaires des dernières années impliquant St-Élie Motorsports concernaient le bruit produit par les installations et la conformité du site. La Cour d’appel avait permis la poursuite des activités aux Drags St-Élie en conformité avec le certificat d’autorisation émis en 2017.

Le propriétaire du Complexe St-Élie Motorsport, Simon Homans.