Une première vigile guidée par l’espoir pour la famille Rodriguez-Flores

Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées à l’église Plymouth-Trinity vendredi soir lors d’une première vigile en soutien à la famille Rodriguez-Flores.

Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées à l’église Plymouth-Trinity vendredi soir lors d’une première vigile en soutien à la famille Rodriguez-Flores. « Si ça ne demandait que de moi et de vous et de la famille, ce serait la seule et unique vigile parce que demain ou après-demain quelqu’un pourrait régler leur cas. Mais il nous faut revenir sur terre, être pragmatiques et nous préparer pour le plus difficile en espérant le meilleur », a exprimé le pasteur Samuel Vauvert Dansokho.


Des proches de la famille étaient présents, mais également des citoyens interpelés par la cause de cette famille installée à Sherbrooke depuis 2018. Ils ont répondu présents à l’appel qui a été lancé à la communauté afin d’aider la famille à faire pression sur les autorités politiques afin de pouvoir rester au Canada.

« Quand on est en danger, on essaie de trouver toutes les façons possibles de pouvoir rester. Je les connais, ils ont fait tous les efforts pour apprendre le français, pour trouver du travail et qui espéraient avoir une réponse positive, ça n’a pas été le cas... alors je pense que quand on est désespéré on essaie des façons de pouvoir trouver une solution à notre situation. Alors, on souhaite que ce soit positif ! » a confié Sylvie Champagne rencontrée sur place.

Des chants et des prières ont été célébrés afin de soutenir la famille et des bougies ont été allumées afin de symboliser la lumière, mais également « dans un geste d’espoir et d’espérance ».

Des bougies ont été allumées afin de symboliser la lumière, mais également « dans un geste d’espoir et d’espérance ».

Soutien politique

Les attachés politiques de la députée fédérale Élisabeth Brière, Jacques Raby et Antoine Forcier, étaient également sur place en appui à la famille.

« On a travaillé avec eux déjà, on les a déjà rencontrés. On est en pourparler avec eux et on travaille, un peu dans l’ombre, mais tout de même pour qu’ils puissent avoir un dénouement positif », a expliqué Jacques Raby.

« On a fait beaucoup de démarches et on espère que ça va porter fruit », ajoute Antoine Forcier.

Rappelons que la famille Rodriguez-Flores est réfugiée dans l’église Plymouth-Trinity de Sherbrooke depuis un mois pour échapper à un ordre d’expulsion vers le Mexique. Son sort dépend désormais de la solidarité de la communauté sherbrookoise, de l’opinion publique québécoise et de la volonté politique du gouvernement canadien.