Un prix et un bureau satellite pour le BEAM

Pierre-Philippe Côté a reçu le Prix développement culturel au nom de l’équipe du BEAM

Installé depuis 2019 dans l’église de St-Adrien et fort de ses quelque 200 membres, mais surtout de l’audace de son fondateur Pierre-Philippe Côté, alias Pilou, le BEAM a été sacré lauréat du Prix développement culturel lors de l’Apéro culturel 2021.


Un prix qui souligne l’apport structurant du Beam, qui installera d’ailleurs sous peu un bureau satellite du côté de Sherbrooke, entre les murs de l’ancien couvent Sainte-Famille.

« C’est cool d’avoir nos installations à St-Adrien, mais avec la région estrienne qui d’agrandit et les demandes dans tous les coins de la région, ça nous prend des bureaux plus centraux aussi afin de répondre aux demandes plus facilement », explique Pierre-Philippe Côté en applaudissant l’ajout des territoires de Brome-Missisquoi et de la Haute-Yamaska à la région de l’Estrie et au potentiel créatif.

« La création, c’est un moyen de structurer nos régions, et on est chanceux en Estrie, il y a 0/1 Hub numérique et Sporobole et le Beam, entre autres, qui sont là pour soutenir la création. C’est un prix apprécié, le BEAM va bien, on a beaucoup de demandes, maintenant il faut retourner chercher les financements. On est prêt parce qu’on voit l’impact et les résultats sur le terrain », faisait remarquer Côté au terme de la soirée de l’Apéro culturel 2021.

Les membres du jury ont tenu à souligner que « le BEAM est un pôle d’attraction qui touche à la fois les créatrices et créateurs de notre région et celles de plusieurs autres tout autour. Tout en se positionnant comme un acteur de premier plan pour le cinéma d’ici et d’ailleurs, l’organisme touche en même temps d’autres disciplines, d’une part en valorisant le patrimoine religieux, et de l’autre en offrant de nombreux services à d’autres disciplines artistiques. Situé à une croisée de chemins dans le village de Saint-Adrien, l’organisme s’implique à la fois de manière marquée dans le développement du territoire rural, notamment en donnant accès à des pratiques innovantes, à des ressources technologiques de qualité et à de la main-d’œuvre spécialisée. »

La Centrale Métiers d’art désormais installé sur la Wellington Nord de même que le Quartier artisan de Lac-Mégantic étaient aussi finalistes dans cette catégorie.