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« Notre mission est de favoriser l’insertion sociale et professionnelle de personnes en situation de difficulté d’employabilité. La récupération, ç’a été notre tout premier prétexte pour offrir un plateau de travail, à l’image de nos valeurs », précise Danny Roy, directeur général adjoint chez Récupex.

Récupex a depuis diversifié son offre et propose maintenant différents parcours d’insertion rémunérés, que ce soit à l’entrepôt (préposé au tri de vêtements, manutentionnaire, préposé à l’entretien ménager), à l’atelier de confection (couturière) ou à la boutique T.A.F.I. & cie (préposé au service à la clientèle). Depuis 2018, un apprentissage des métiers de l’ébénisterie (aide-ébéniste, préposé à la finition) est disponible grâce à l’ajout de l’atelier Au Pont de bois dans la famille de Récupex. Plus récemment, c’est le partenariat avec Renaissance qui permet d’offrir un parcours de commis-trieur-caissier au sein du nouveau magasin de Sherbrooke.

SE DONNER LES CHANCES DE RÉUSSIR

Pour toutes sortes de raisons, certaines personnes ont de la difficulté à trouver un emploi, à le maintenir ou à s’y sentir bien. À travers leurs 26 semaines chez Récupex, elles vont acquérir de l’expérience, des compétences et parfois même une certification pour un métier semi-spécialisé. Elles vont surtout apprendre à mieux se connaître, à mieux s’organiser, à bien s’intégrer au sein d’une équipe de travail, etc. « On obtient un emploi pour nos compétences, mais on le perd souvent à cause de notre attitude. C’est pourquoi nous préconisons une approche globale et personnalisée où l’on travaille toutes les facettes de l’employabilité. En six mois, nos participants cheminent énormément. »

Il y a d’ailleurs beaucoup de bienveillance chez Récupex. « Chez nous, les gens sont en apprentissage et ont droit à l’erreur. Notre équipe est là pour faire vivre un succès, mais ce qui détermine ou non la réussite dépend de chacun. » Vers la fin de leurs parcours, les participants sont accompagnés pour la recherche d’emploi. « Nous gardons aussi un contact régulier avec eux après leur passage. On veut s’assurer qu’ils vont bien, que l’intégration au travail se vit positivement », souligne M. Roy.

Avec la pénurie de main-d’œuvre, il est relativement facile de dénicher un emploi... mais pas nécessairement d’y être heureux. Il vaut mieux partir sur des bases solides, et c’est ce que propose Récupex. « Le participant en ressort gagnant, et la société aussi. Investir dans les gens, c’est toujours bénéfique à long terme. »

2345, rue Hertel, Sherbrooke, 819 820-1300, recupex.ca

Consultez le cahier qu'a préparé La Tribune dans le cadre du Mois de l'économie sociale en cliquant ici.

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