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« Dans une coopérative, les gens travaillent ensemble dans un but commun. Chacun y met du sien, participant à différentes tâches pour le bon fonctionnement de la coopérative. Il se crée du même coup de belles relations entre voisins, on se partage des connaissances, on s’entraide », remarque Guillaume Brien, directeur général de la Fédération des coopératives d’habitation de l’Estrie (FCHE).

Présente naturellement chez ses membres, cette culture d’entraide gagnerait, selon la FCHE, à être davantage encouragée, développée et encadrée, pour le mieux-être de tous les coopérants et de leur communauté. « La pandémie a mis en lumière les impacts négatifs de la solitude. Être isolé a des impacts sur tous les aspects de sa santé, même sur sa longévité. On fait beaucoup d’efforts pour que les gens puissent rester chez eux le plus longtemps, mais il faut aussi s’assurer qu’ils ne se retrouvent pas seuls. »

Une culture d’entraide plus forte nous aidera aussi, comme société, à mieux faire face aux nombreux défis – pénurie de main-d’œuvre, crise climatique, etc. « L’entraide contribue à créer un milieu de vie riche, dynamique, où chacun se sent utile et sait qu’il peut compter sur l’autre au besoin. Les coopératives sont de bonnes ambassadrices de la solidarité puisqu’elles le vivent à petite échelle au quotidien », poursuit M. Brien.

La FCHE est donc à mettre en place des processus pour vivre encore plus cette culture d’entraide dans les coopératives d’habitation en l’intégrant par exemple dans les structures de fonctionnement.

Elle appuie aussi des initiatives qui vont dans ce sens : elle encourage ses membres à joindre L’Accorderie, un organisme qui mise sur l’échange de services et la coopération. « Au sein d’une coopérative d’habitation, les gens apportent leur aide selon leurs talents, leurs intérêts. L’Accorderie fonctionne également avec les compétences de chacun : une personne peut donner un coup de main pour jardiner, une autre pour enseigner l’espagnol, par exemple. »

La FCHE est aussi partenaire du café de quartier Baobab qui offre un lieu pour se rassembler, suivre des formations ou assister à des spectacles, notamment. « Le Baobab est situé tout près de quelque 300 logements coopératifs de Sherbrooke. Il contribue à développer un esprit de communauté où les gens se connaissent et s’entraident. »

548, rue Dufferin, Sherbrooke, 819 566-6303, cooperativehabitation.coop/estrie

Consultez le cahier qu'a préparé La Tribune dans le cadre du Mois de l'économie sociale en cliquant ici.

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