{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F015a338e-ccb9-4eb2-8f3b-79f54472b419.png&width=1024&stripmeta=true","description":{},"email":"simon.roberge@latribune.qc.ca","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F2adee08c-bef2-4afe-9333-4fdbc06fe4a2.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","location":"","name":"Simon Roberge","source":"La Tribune","twitter":"simon_roberge"}],"channel":"Mérite estrien","chapters":[{"position":0,"text":"

« Ç’a été opportunité après opportunité, mentionne la femme de 43 ans. J’ai tout d’abord changé de poste pour devenir directrice d’études et ça m’a permis d’interagir avec différents départements. Je me suis fait connaître ici et là. »

Elle a ensuite eu la chance de faire un séjour de six mois à Shanghai pour entraîner les gens en formulation et les directeurs d’études dans les installations chinoises de l’entreprise. Entretemps, en avril 2009, la branche sherbrookoise de Charles River est inaugurée sur la rue Ida-Métivier tout près de l’hôpital Fleurimont.

« J’avais l’opportunité de venir ici à Sherbrooke et je savais que les possibilités d’avancement étaient plus grandes. À Montréal, on était plusieurs et je voyais qui allait prendre le lead. »

Mme Hébert et son conjoint prennent alors la décision de venir s’installer à Sherbrooke où elle devient la gestionnaire des opérations scientifiques.

« Je travaillais de pair avec le directeur du site, souligne-t-elle. Quand il a quitté, j’avais postulé pour avoir le poste, mais c’est finalement un confrère, Michel, qui l’a eu. Ce n’était pas le bon moment et dans la vie il faut respecter que ce soit parfois une question de timing. Avec le recul aujourd’hui, c’est vrai que je n’étais pas prête. Les opportunités que j’ai eues par la suite m’ont permis de ne même pas avoir à postuler quand Michel est parti. »

Il s’est donc écoulé une vingtaine d’années entre son entrée comme technicienne et l’obtention de son poste de directrice générale.

« Je vois beaucoup les jeunes vouloir monter les échelons rapidement et c’est correct, il faut avoir un certain vouloir. Mais parfois, il faut juste être patient. J’ai travaillé fort pour monter tous les échelons et tant mieux si quelqu’un y accède plus rapidement, mais je pense que mon parcours a fait la personne que je suis aujourd’hui. Si je l’avais fait plus rapidement, il m’aurait manqué de l’expérience quelque part. »

Mme Hébert accorde cette entrevue à La Tribune dans la salle de conférence, puisque son bureau n’est pas très grand.

« Donnez-moi un racoin, ça m’est égal. Il faut que mon staff soit bien. Ça me donnerait quoi d’avoir un grand bureau et que mon staff manque de place? C’est eux qui font le plus gros du travail, ce n’est pas moi. Directrice, c’est un titre après mon nom. Je ne suis pas plus importante qu’un autre. J’espère toujours être comme ça. »

Même après toutes ses années, Mme Hébert se voit encore à Charles River pour longtemps.

« Je fais partie des meubles, lance-t-elle en riant. Il y a plein de défis. Il y a des journées plus difficiles que d’autres, c’est certain, mais je l’aime beaucoup ce site, et j’aime la ville. Je n’ai pas fini d’accomplir ce que je peux accomplir. Je n’ai pas le sentiment d’avoir fait le tour. Il faut évoluer aussi. Si tu n’évolues pas avec les générations, tu vas frapper un mur. »

Combattre la pandémie

Le site sherbrookois de Charles River fournit des tests d’évaluation de l’innocuité et un soutien réglementaire pour aider à la découverte, au développement et à la fabrication sûre de nouvelles pharmacothérapies.

« Les compagnies nous engagent pour avancer le développement de leur molécule pour amener un médicament approuvé par la FDA sur le marché. À partir du moment où ça passe chez nous, il faut compter quelques années avant que ça se retrouve sur le marché. »

Dans les dernières trois années, Charles River a travaillé sur environ 80 % des médicaments approuvés par la FDA.

« Charles River a contribué à un certain point à tous les vaccins contre la COVID qui ont été approuvés et administrés », résume-t-elle fièrement.

Repères ;

— Elle a fait son baccalauréat en biologie spécialisé en physiologie animale à l’Université de Montréal

— L’équipe canadienne de la haute direction de Charles River est composée de 52 % de femmes et 48 % d’hommes

— Nathalie Hébert a fêté ses 10 ans de mariage avec son conjoint récemment. Le couple a une fille de huit ans.

— Elle est originaire de Sorel-Tracy et a déménagé à Rock Forest il y a 12 ans

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]}],"creationDate":"2021-10-09T13:51:47.926Z","externalIds":{},"firstPublicationDate":"2021-10-10T07:00:00.000Z","free":false,"id":"8d1174f9836346ff3b6e4e17af9eb89d","lead":"SHERBROOKE — Nathalie Hébert a commencé à travailler pour les laboratoires Charles River en septembre 2000 à titre de technicienne. Elle a gravi les échelons un à un et agit maintenant comme directrice générale de la branche sherbrookoise regroupant quelque 270 employés.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2021-10-10T08:00:34.521Z","publications":[{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"latribune","sectionKey":"actualites/merite-estrien"},{"canonical":false,"organizationKey":"latribune","sectionKey":"actualites"}],"slug":"2021/10/10/gravir-les-echelons-un-a-un-8d1174f9836346ff3b6e4e17af9eb89d","tags":["Social Issues","Business, Finance, & Economics"],"templateName":"article1","title":"Gravir les échelons un à un","type":"article","url":"global/contents/8d1174f9836346ff3b6e4e17af9eb89d.json","visual":{"caption":{},"contentType":"image","credits":{"fr":"La Tribune, Simon Rancourt"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fd7214689-d1d2-44e8-9c7f-7aec9bcffb05.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"adTargetSectionKeys":["actualites","actualites/merite-estrien"],"canonicalSiteCompositeKey":"latribune/site","color":"#ff0000","displayedSection":{"color":"#ff0000","id":"89","key":"actualites/merite-estrien","name":"Mérite estrien","position":6,"sectionId":"89","slug":"actualites/merite-estrien","url":"site/sections/actualites/merite-estrien.json","isRoot":false},"mainVisual":{"contentType":"image","credits":"La Tribune, Simon Rancourt","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fd7214689-d1d2-44e8-9c7f-7aec9bcffb05.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"section":{"color":"#ff0000","id":"85","key":"actualites","name":"Actualités","position":0,"sectionId":"85","slug":"actualites","url":"site/sections/actualites.json","isRoot":true},"subSection":{"color":"#ff0000","id":"89","key":"actualites/merite-estrien","name":"Mérite estrien","position":6,"sectionId":"89","slug":"actualites/merite-estrien","url":"site/sections/actualites/merite-estrien.json","isRoot":false},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fd7214689-d1d2-44e8-9c7f-7aec9bcffb05.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}