Aucun départ volontaire en 6 ans chez Agendrix

Les revenus mensuels récurrents d’Agendrix sont en progression constante depuis les trois dernières années et ont même affiché une augmentation de plus de 60 % depuis le début de la pandémie.Sur la photo: Mathieu Allaire directeur général, Andrée-Anne Blais-Auclair, rédactrice, Michael Thibault, stratège, Véronique Forest, chargée de projet et Samuel Roy, cofondateur et directeur marketing.

SHERBROOKE — Il n’est jamais arrivé qu’un employé d’Agendrix décide de quitter volontairement son emploi. C’est tout un tour de force de l’entreprise sherbrookoise si on considère le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre. C’est qu’Agendrix a décidé dès le jour un de son histoire de miser ses jetons sur la rétention de ses employés.


Agendrix, qui conçoit un logiciel de gestion d’employés qui aide les entreprises à simplifier la gestion des horaires de travail, a vu le jour en 2015 avec moins de 10 salariés et emploie aujourd’hui quelque 35 personnes.

« Je veux bâtir la compagnie pour laquelle je serais content d’être salarié, explique Mathieu Allaire, directeur général d’Agendrix. En affaires, il y a toujours un aspect chance. On est chanceux, car personne n’a eu à déménager, mais ce qui nous démarque c’est d’être capable d’offrir une bonne culture d’entreprise. »

C’est notamment au niveau de la flexibilité que l’entreprise se démarque selon le directeur général.

« On n’a jamais forcé de temps supplémentaire ni refusé de vacances, souligne-t-il. Cette flexibilité-là est appréciée et on a constamment bonifié les salaires. On a de bons salaires, mais dans le domaine technologique tu peux toujours trouver plus élevé. On ne peut pas jouer à armes égales souvent, donc on essaie de se diversifier et d’avoir un edge dans le côté humain. »