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On reconnaît le mandévilla (Mandevilla × amabilis), aussi appelée dipladénia, par son feuillage luisant et ses spectaculaires fleurs en trompette rouges, roses ou blanches. C’est une plante grimpante tropicale qui monte sur son treillis au moyen de tiges volubiles. Cultivé en pot sur la terrasse ou le balcon, il fleurit tout l’été. Il suffit de l’arroser avant que son terreau devienne sec et de le fertiliser occasionnellement.

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Qu’en faire l’hiver?

Mais la saison de la terrasse bien fleurie tire à sa fin. La jardinerie vous l’avait vendu comme plante estivale, à utiliser pendant la belle saison, et suggère généralement de le mettre au compost à la fin de l’été. Mais n’aurait-il pas moyen de le conserver pour une autre année?

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Pas en plein air, bien sûr. Cette plante est l’incarnation même d’une plante tropicale. Même si vous le pailliez et l’emballiez de jute, s’il reste dehors, le mandévilla ne sera plus en vie au printemps prochain. Sa tolérance au gel est nulle. Il faut trouver une autre méthode.

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Heureusement, il y a une méthode. Même, il y en a deux!

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Gardez le mandévilla en croissance

La première méthode consiste à utiliser le mandévilla comme plante d’intérieur pendant l’hiver. C’est d’ailleurs la méthode la plus logique, car elle suit son comportement naturel.

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À cette fin, rentrez la plante quand les nuits commencent à rafraîchir. Lavez bien les tiges et les feuilles avec de l’eau savonneuse pour ne pas rentrer des insectes par accident. C’est souvent une bonne idée de tailler la plante pour réduire ses dimensions, car elle a peut-être beaucoup grandi au cours de l’été. On peut la rabattre de moitié sans causer de tort.

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Notez qu’une sève laiteuse blanche coule des blessures. Elle est irritante, donc portez des gants pour la taille. Elle est toxique aussi et très amère, comme toutes les parties du mandévilla : n’en mettez pas dans votre bouche.

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Dans la maison, offrez-lui une place devant une fenêtre ensoleillée ou sous une lampe horticole fluorescente ou DEL. Votre but à cette saison n’est pas de le faire fleurir, mais simplement de le garder en vie. Ne fertilisez surtout pas l’automne et l’hiver : cela risque de stimuler l’étiolement : de minces tiges faibles. Maintenez une bonne humidité et des températures relativement chaudes (plus de 13°C la nuit). S’il produit des tiges frêles à cette saison, supprimez-les. Arrosez seulement assez pour prévenir le dessèchement. La plante restera bien verte, mais il y a aura peu ou pas de fleurs.

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À la fin de l’hiver (à partir de la mi-mars environ), cessez la taille, augmentez les arrosages et commencez à fertiliser de nouveau. Il serait peut-être même une bonne idée de le rempoter dans un pot plus gros. Puis, par de belles journées du printemps, commencez à l’acclimater aux conditions de plein air. Il sera bientôt en pleine floraison!

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Le mandévilla offre plusieurs choix de couleurs.","contentType":"image","credits":"123RF, BONZAMI EMMANUELLE","position":9,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fb07da1c3-5979-44ec-8afb-4d671ddb238f.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":10,"text":"

Une dormance forcée

Dans la nature, le mandévilla subit parfois une sécheresse profonde. Cela ne lui fait aucun bien, mais au moins est-il capable de survivre à cette situation. Si vous n’avez pas l’espace et l’éclairage intense nécessaire pour maintenir le mandévilla en croissance, vous pouvez provoquer une dormance en le plaçant au froid et en réduisant sérieusement les arrosages.

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À cette fin, laissez la plante en plein air plus longtemps de façon à ce qu’elle subisse des nuits moins de 7°C, cela, pour encourager un ralentissement sévère de son métabolisme. Rabattez alors sérieusement la plante, peut-être deux tiers, soit à environ 30 cm du sol. Lavez bien les tiges et feuilles restantes à l’eau savonneuse pour tuer tout insecte.

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Placez votre mandévilla au froid, autour de 5°C à 10°C, peut-être dans un garage un peu chauffé. Aucun éclairage ne sera nécessaire : elle peut être à la noirceur. Et laissez votre mandévilla sécher en profondeur, n’arrosant que doucement quand le terreau est vraiment très sec. Le gros de son feuillage tombera, certaines tiges sècheront… mais habituellement les plus solides resteront en vie.

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Quand le soleil revient et les températures remontent vers la mi-mars, changez de régime : placez-le au soleil et recommencez doucement les arrosages et les fertilisations. Il se réveillera rapidement et recommencera à pousser et, éventuellement, à fleurir.

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On peut utiliser ces deux méthodes avec d’autres plantes de terrasse aussi : pélargoniums, alocasias, allamandas, bougainvillées, fuchsias, oiseau du paradis, etc., même l’hibiscus. Par contre, certaines plantes utilisées pour décorer nos terrasses et balcons, comme les palmiers, les crotons et les plantes ti, ne peuvent pas aller en dormance. Si vous voulez les sauver, il faut les maintenir au chaud, au soleil et bien arrosées tout l’hiver.

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Bon succès avec votre mandévilla cet hiver!

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DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS

«Je me suis toujours demandé comment tailler mes deux weigelas. Ils ont des branches qui poussent dans tous les sens. Un voisin rabat les siens à 15 pouces du sol chaque automne. Je n’ose pas. Bref, difficile de leur donner une forme.»
— Céline

Le weigela (Weigela florida et autres) est habituellement cultivé surtout pour sa production de belles fleurs en trompette rouges, roses ou blanches, mais si vous le taillez à l’automne, cela éliminera la vaste majorité des boutons floraux. C’est qu’il fleurit «sur le vieux bois», c’est-à-dire qu’il produit des boutons l’été précédent et que ceux-ci hivernent sur les branches et fleurissent l’année suivante avec le retour des belles températures. Si vous le taillez après la fin de juin, ces boutons seront éliminés. Le moment logique pour faire une taille annuelle serait immédiatement après la floraison du début de l’été. Ainsi, l’arbuste produira de nouveaux boutons sur les branches qui poussent en réponse à la taille.

Cela dit, si les vôtres sont réellement dans un état médiocre avec une croissance complètement désordonnée, il serait peut-être logique de les rajeunir par une taille sévère à environ 10cm de hauteur à l’automne ou tôt au printemps. Vous perdrez ainsi la floraison de l’an prochain, mais par la suite, l’arbuste prendra une forme plus compacte et symétrique. Et vous pourriez par la suite maintenir cette forme par une taille sélective annuelle… immédiatement après la floraison.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Le sédum Angelina (Sedum rupestre ‘Angelina’) est un exemple de plante couvre-sol.","contentType":"image","credits":"LE JARDINIER PARESSEUX","position":17,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F46125e4f-e724-4e2c-ad74-a7f6246fddf8.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":18,"text":"

«Le long de mon terrain, il y a un escarpement d’environ quatre mètres vers mon voisin. Cette pente rend très difficile la tonte et, en plus, le voisin vient d’installer, au bas, une haie de thuyas. Ma question est : est-ce qu’il existe une plante que je peux semer afin que l’herbe reste courte pour que je n’aie pas à tondre cette partie de mon gazon? J’ai déjà essayé de semer du trèfle blanc, mais ça n’a pas fonctionné.»
— Bruno Boutin, Saint-Georges

C’est le genre de situation où la solution la plus logique est d’enlever le gazon, trop difficile à tondre, et de le remplacer par un couvre-sol, soit une plante tapissante pérenne. L’avantage des plantes couvre-sols est qu’elles couvrent des surfaces de végétation dense qui étouffe la plupart des mauvaises herbes et qu’elles n’ont pas besoin de taille ou de tonte. Normalement, cependant, on ne les sème pas, mais repique de jeunes plants, souvent à un espacement de 20, 25 ou 30 cm (la distance varie selon l’espèce), qui ainsi recouvriront la surface assez rapidement.

Vous ne donnez pas assez de détails sur les conditions dans le secteur pour que je fasse des recommandations spécifiques (ensoleillement, type de sol, drainage, etc.), mais il vaut la peine de noter qu’une pente est habituellement une zone assez sèche et il serait logique alors de rechercher un couvre-sol résistant à la sécheresse. Vous trouverez un assez vaste choix de couvre-sols dans toute jardinerie: demandez l’aide d’un commis pour vous aider à choisir. Voici quand même quelques exemples: sédum, thym, bugle rampante, petite pervenche, saxifrage, waldsteinia, lamier, asaret du Canada, etc.

Des questions, svp!
Vous pouvez nous joindre par courriel à courrierjardinierparesseux@yahoo.com ou par courrier à :
Le jardinier paresseux
Le Soleil
C.P. 1547, succ. Terminus
Québec (Québec)
G1K 7J6

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L'ENTRETIEN DE LA SEMAINE

Laissez les bulbes tendres (glaïeuls, cannas, dahlias, bégonia tubéreux, etc.) en terre le plus longtemps possible, car c’est à l’automne qu’ils font leurs réserves. Rentrez-les quand le gel a détruit leur feuillage.
La pelouse pousse moins vite, mais croît quand même. N’oubliez donc pas de la tondre quand elle devient trop haute.
Il est encore temps de planter arbres, arbustes, vivaces, etc. Souvent, les jardineries les offrent à bon prix durant l’automne.
Nettoyez et rentrez les pots de grande valeur, car ils peuvent se fendre si on les laisse en plein air, remplis de terreau, pendant l’hiver.

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CALENDRIER HORTICOLE

Vous cherchez des activités horticoles pour meubler vos temps libres? En voici quelques-unes pour les jours qui viennent.

Exposition de bonsaï
Le Groupe bonsaï Québec présentera une exposition de bonsaïs de 9h30 à 17h le samedi 9 octobre et le dimanche 10 octobre à la Passerelle du Complexe Lebourgneuf, 815, boul. Lebourgneuf, Québec, G2J 0C1. L’entrée est gratuite. Information : groupebonsaiquebec@gmail.com.

Rajeunir une plate-bande
La Société d’horticulture et d’écologie de Saint-Nicolas présentera le mercredi 13 octobre, à 19h30, la conférence Rajeunir une plate-bande, présentée par Louis St-Hilaire. En s’appuyant sur certains végétaux présents dans notre plate-bande, il nous expliquera comment il est possible de la rajeunir sans repartir à zéro. L’activité aura lieu à la salle polyvalente du Complexe aquatique multifonctionnel 1065, route des Rivières, Lévis. Les règles de santé publique s’appliquent : réservation obligatoire; places restreintes. Pour information ou réservation, allez à la section Nous joindre sur le site : shorticulture.wixsite.com.

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