Pour sa part, l’avant du bâtiment servant de rangement pour l’équipement de plein air a été aménagé afin que les enseignants puissent y donner des cours avec l’installation d’un tableau et d’un auvent. « On y a en effet construit un atrium où les élèves pourront s’asseoir. Cela devient ainsi notre 6e classe extérieure. » De l’autre côté, le mur de traverse, peint de couleurs éclatantes par les élèves, permet aux jeunes de grimper et de s’amuser en toute sécurité.
Engagée depuis plusieurs années dans un processus pour devenir carboneutre, l’institution scolaire a élaboré ce grand projet selon une vision environnementale. « Notre cour d’école on la veut verte en utilisant des matériaux écologiques. » La deuxième phase servira d’ailleurs à compléter l’aménagement paysager. « Nous avons aussi beaucoup d’idées pour rendre les lieux plus accueillants, plus stimulants, plus écologiques. » Une fois terminée, la nouvelle cour sera plus verdoyante que jamais, elle qui possède déjà de grands jardins et une section dédiée aux pousses de chênes, qui servent aux efforts de reboisement.
Des tableaux seront aussi ajoutés cette année pour bonifier les classes extérieures, qu’on retrouve notamment sous les grands arbres, dont le majestueux saule. « C’est une formule très appréciée, et pas seulement pour les classes en lien avec les sciences de la nature. On peut aussi bien réviser, lire, faire des exercices pratiques ou encore discuter en plein air. C’est un cadre d’apprentissage intéressant », rappelle Mme Farrell. Les jeunes peuvent alors s’installer sur les tables à pique-nique, ou encore sortir les chaises de style yoga pour s’installer dans un coin à l’ombre.
Une petite école au projet unique
Former des écocitoyens, telle est la trame de fond du projet éducatif de cette école, de la 1re à la 5e secondaire. « Cela touche tant l’achat local que la récupération, le compostage et la surconsommation », rappelle la directrice Marie-Claude Farrell. Des événements comme la Semaine Zéro déchets et le Colloque environnemental, un événement ouvert à tous qui se déroulera au printemps prochain, viennent appuyer ce souci qu’a toute l’équipe-école pour l’environnement. « En fait, on sent que tous les enseignants se sentent concernés et impliqués, pas seulement ceux qui font partie du comité ou qui enseignent en sciences. Dans toutes les matières, même les arts plastiques, on aborde d’ailleurs la question environnementale. »
En 5e secondaire, le volet Éco Plein Air permet même aux jeunes de s’initier à différentes notions en lien avec l’environnement tout en ayant la chance de pratiquer plusieurs activités de plein air. « Ce programme pourrait éventuellement être offert à d’autres niveaux. Cela fera partie de nos réflexions lors de l’élaboration de notre prochain projet éducatif. »
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Une grande famille
L’école secondaire de l’Odyssée dessert Valcourt et ses environs. Avec quelque 250 élèves, cette petite école a l’avantage de pouvoir offrir un suivi très serré et personnalisé. « Nous connaissons très bien nos élèves, ce qui nous permet de rapidement détecter si un jeune a besoin d’aide, afin de lui offrir les services requis. Comme directrice, je me sens privilégiée de pouvoir connaître aussi bien mes élèves et leurs dossiers. On est comme une grande famille. »
En raison de la pandémie, les élèves de 6e année n’ont pu, au printemps dernier, profiter de l’activité Élève d’un jour pour découvrir leur nouvel environnement. « On a donc profité cette année de la rentrée administrative pour les accueillir et leur faire visiter leur école individuellement. » Grâce aux rencontres entre les enseignants de 6e année et ceux de français et de mathématique de 1re secondaire, les nouveaux élèves ayant des besoins particuliers ont pu être rapidement pris en charge.
Une soixantaine de jeunes ont ainsi fait leur entrée cette année à l’École secondaire de l’Odyssée qui accueillait pour la première fois un groupe d’adaptation scolaire ainsi que son premier élève en francisation.
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