La Tribune
La vie des personnes vivant avec des troubles mentaux graves vaut la peine d’être vécue, même avec des symptômes.
La vie des personnes vivant avec des troubles mentaux graves vaut la peine d’être vécue, même avec des symptômes.

S’adapter à une nouvelle réalité

Georgia Vrakas
Georgia Vrakas
Professeure au département de psychoéducation, Université du Québec à Trois-Rivières
CHRONIQUE / Le texte d’aujourd’hui n’a pas été facile à écrire. Il est inspiré de la fin des audiences publiques de la Commission spéciale sur l’évolution de la Loi concernant les soins de fin de vie où il était entre autres question de l’inclusion de la maladie mentale comme seul motif pour l’aide médicale à mourir (AMM). Une partie de moi est découragée, l’autre est pleine d’espoir et surtout de beaucoup de détermination. Ce texte vient du cœur, de mon expérience vécue avec la maladie mentale, de mon cheminement avec celle-ci, de mon processus de rétablissement. Je veux vous partager ceci pour réitérer qu’il y a de l’espoir même lorsqu’on vit avec une maladie mentale grave.