L’entreprise de la rue Roy a tout d’abord reçu la confirmation des options supplémentaires d’une valeur de 1,5 million $ US pour le projet de remise à neuf de 1598 modules de condensateurs GE pour le Massachusetts Bay Transportation Authority à Boston.
« On a eu l’option de base du projet il y a un an et demi d’une valeur de 1,3 million $US et là on vient de remporter les options suivantes, souligne Benoit Lefebvre, président. Les modules de condensateurs servent à la propulsion des trains légers de banlieue de la ligne rouge à Boston. »
Électro-Techno a également remporté le contrat de réparation de 540 relais électroniques de marque Swartz pour le Washington Metropolitan Area Transit Authority (WMATA). Ce contrat est d’une valeur de 500 000 $ US.
Ces deux projets s’étaleront sur une période de 2 ans. Toutes les pièces seront acheminées à Sherbrooke pour y être remises à neuf.
« On ne vend pas de pièces neuves, mentionne M. Lefebvre. Les pièces endommagées ou obsolètes sont envoyées à Sherbrooke. On les prend en main, on les répare et on les renvoie chez le client aux États-Unis ».
Il n’a pas été aisé pour l’entreprise de Sherbrooke de remporter ces contrats au sud de la frontière.
« Ça dépend toujours du financement, explique Benoit Lefebvre. Si c’est une ville, c’est plus simple, si c’est l’état, il y a des paramètres de plus et si c’est un financement fédéral, c’est plus compliqué. C’est toujours une question de prix. Ce qu’on charge aux clients, c’est en grande partie du temps de réparation et en étant au Canada avec le taux de change, on a un gain à ce niveau. Et on est quand même dans un marché de niche et il n’y a pas beaucoup de compétition à part les grands fabricants. Pour eux, les petits projets qu’on a gagnés ne les intéressent pas.»
Électro-techno emploie 20 personnes dont 11 électroniciens à temps plein. L’entreprise effectue entre 4000 et 5000 réparations par année de pièces provenant du Canada, des États-Unis et du Brésil. Électro-Techno est d’ailleurs à la recherche de techniciens en électronique.
« C’est vraiment un travail d’équipe, résume le président. Les connaissances techniques de nos employés font en sorte qu’on peut avoir des contrats comme ceux-là.»
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