Le tracé du pipeline qui aurait acheminé le gaz albertain jusqu’en Nouvelle-Écosse pour être exporté ailleurs dans le monde n’a jamais été confirmé par Pieridae. Toutefois, plusieurs experts s’accordaient pour dire que ce gazoduc risquait de devoir traverser, notamment, le territoire estrien de Coaticook à Granby, en passant par Eastman et Magog.
[ Un gazoduc trois fois plus gros en Estrie? ]
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/ZMH2RDYUPJH73BEE4G4Y5S2TZY.jpg)
Incertitude de la demande
« La deuxième raison est l’incertitude qui plane sur la demande européenne de GNL en raison, notamment, des politiques en matière de lutte aux changements climatiques. Il est probable que dans ce contexte, les terminaux actuellement en opération comme au Qatar , aux É.-U. ou même en Norvège, suffisent à la demande européenne de gaz naturel pour les décennies à venir », ajoute Colin Pratte.
L’Agence internationale de l’énergie avait d’ailleurs publié un rapport crucial le 18 mai 2021 dans lequel elle appelait à ne plus investir dans de nouvelles installations gazières ou pétrolières, afin de décarboner le secteur de l’énergie et respecter les cibles de réduction de gaz à effets de serre pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.
« Tout nouveau terminal de gaz naturel liquéfié est possiblement superflu, d’un point de vue tant économique qu’écologique. Ça explique pourquoi Goldboro n’arrive pas, à ce jour, à boucler son financement », appuie l’expert.
Abandon ou réorientation ?
[ « L’industrie gazière canadienne doit trouver de nouveaux débouchés pour sa ressource » ]