Les Saguenéens ont connu un départ canon en étant les premiers à faire bouger les cordages dans la toute première minute de jeu grâce au tir de Matej Kaslik.
« C'était mieux ce soir, même si on a perdu des joueurs importants durant la partie. À un certain moment, on évoluait à quatre défenseurs », indique l'entraîneur de Chicoutimi, Yanick Jean, qui avait accusé ses joueurs d'avoir sous-estimé l'adversaire la veille à la suite d'une défaite de 5 à 4.
Charles Tremblay et Anthony Munroe-Boucher ont ensuite donné les devants au Phoenix en marquant chacun un but en première période. En compagnie d'Israel Mianscum, les deux coéquipiers se trouvaient partout sur la patinoire au premier vingt.
« Plus je marque, plus je gagne en confiance. C'est comme ça depuis la bulle de Shawinigan. J'ai beaucoup amélioré ma vitesse aussi. De son côté, Israel travaille fort et va dans les coins pendant que Charles et moi, on se repère bien sur la patinoire et on termine les jeux. »
Au deuxième tiers, Dawson Mercer a été le seul compteur de la période, permettant ainsi à son équipe de regagner le vestiaire avec l’égalité.
Mercer n’avait pas terminé sa soirée de travail en prenant par surprise Samuel Hlavaj, déjoué par un tir faible en début de troisième période. Le choix de première ronde des Devils du New Jersey a finalement complété son tour du chapeau dans un filet désert.
« La base, c'est de respecter l'adversaire. Ensuite, c'est de se concentrer sur nous. Ce soir, Mercer a levé son jeu d'un cran et Shank s'est dressé devant le Phoenix quand la marque était de 2 à 1 pour nous garder dans le match », fait remarquer Yanick Jean.
«Rien n'a été différent ce soir, indique pour sa part Stéphane Julien, entraîneur du Phoenix de Sherbrooke. On a travaillé fort et obtenu beaucoup de chances de marquer. La seule différence est que notre gardien aurait aimé revoir le troisième but des Saguenéens. Leur gardien a été meilleur que le nôtre ce soir. »
Samuel Hlavaj a cédé à trois reprises sur les 32 tirs reçus. Alexis Shank a bloqué 26 des 28 lancers du Phoenix.
Une seule punition a été attribuée au Phoenix contre aucune pour les Saguenéens, un fait plutôt rare.
« Ce n'est pas justifié, clame Stéphane Julien. Les officiels auraient dû appeler au moins une ou deux punitions pour Chicoutimi, comme sur leurs prises de l'ours. Ils ont raté l'occasion d'appeler quelques punitions, même chose vendredi. Hier, on a perdu Vincent Anctil après une mise en échec dans le dos. Aujourd'hui, il a le nez fracturé, des yeux au beurre noir et une commotion cérébrale et il n'y a eu aucune punition. Est-ce que c'est ça que la LHJMQ veut? Il faudra y réfléchir. »
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Le Drakkar dans la bulle de Sherbrooke
Le Drakkar pourra intégrer la bulle de Sherbrooke après avoir été exclu en raison de deux tests positifs à la COVID-19 chez les joueurs de Baie-Comeau. Après l’enquête épidémiologique et des analyses approfondies réalisées par les autorités de la Santé publique régionale, les deux tests positifs ont été infirmés.
« Une analyse rigoureuse et prudente de la situation a été effectuée et aucune intervention supplémentaire de la santé publique n’est requise », a mentionné la Santé publique de la Côte-Nord dans une lettre adressée à l'organisation du Drakkar.
« Ça ne change rien pour nous, croit pour sa part l'entraîneur du Phoenix. Le calendrier doit toutefois être modifié et on est simplement contents d'affronter une autre équipe dans la bulle de Sherbrooke. »
Le Drakkar pourra effectivement rejoindre le Phœnix de Sherbrooke et les Saguenéens de Chicoutimi dans l'environnement protégé pour deux parties, mercredi contre les Sags et jeudi contre le Phoenix.
« C'est évidemment une situation malheureuse pour l'organisation du Drakkar de Baie-Comeau ainsi que leurs familles de pension », a mentionné l'assistant du commissaire, Martin Lavallée. Cependant, notre protocole COVID-19 est très strict et rigoureux et nous préférons avoir une approche préventive plutôt que de mettre à risque nos joueurs, notre personnel et nos familles de pension. Nous devions être absolument certains qu'il n'y avait aucun risque avant de permettre au Drakkar d'intégrer l'environnement protégé de Sherbrooke ».