Inversement, les Canadiens qui présentent plus de méfiance envers les autorités et appuient plus faiblement les consignes gouvernementales semblent adhérer davantage aux théories complotistes entourant le coronavirus. (123RF/123RF)
« Inversement, les Canadiens qui présentent plus de méfiance envers les autorités et appuient plus faiblement les consignes gouvernementales semblent adhérer davantage aux théories complotistes entourant le coronavirus. Ces derniers ont aussi davantage tendance à présenter des symptômes de stress post-traumatique et d’anxiété. Ça fait du sens, car ils croient qu’on leur cache des informations, ils fouillent sur les réseaux sociaux, y trouvent de fausses nouvelles et nourrissent eux-mêmes leur anxiété », explique la professeure Marie-Eve Carignan, chercheuse et spécialiste de la communication de risques et de crise ainsi que des enjeux sociopolitiques reliés aux médias.