Muni de son équipement de ski pour l’occasion, samedi, le maire Steve Lussier a offert un cadeau bien spécial aux Sherbrookois pour ces 60 ans de vie commune : la rénovation du chalet Antonio-Pinard, qu’il promet d’entreprendre dans les prochaines années.
« Actuellement, nous sommes à regarder le tout avec les services de la Ville », a-t-il poursuivi avant de couronner cet anniversaire avec une remontée protocolaire aux côtés de l’ancien maire et président du comité du Mont-Bellevue Jean Perrault, du président du Regroupement du parc du Mont-Bellevue (RPMB) Arnold Ross et de plusieurs élus. Un clin d’œil à celle qui avait été tenue le jour de la bénédiction du centre, le 17 janvier 1960.
Un peu d’histoire
L’ancien conseiller municipal qui a donné son nom au chalet, Antonio Pinard, est celui qui a eu l’idée d’aménager une piste municipale sur la montagne dans les années 1950, avant la concrétisation finale du projet à l’aube de la décennie suivante.
« À la fin du 19e siècle, ce sont surtout les clubs de raquettes qui sont en vogue, raconte Arnold Ross. Toutefois, dans la première moitié du 20e siècle, on commence à voir quelques originaux déambuler sur ce qu’on appelait alors des raquettes norvégiennes, soit de longues planches de bois de 7 pieds. Dans les années 30, 40 et 50, ce sport gagne suffisamment en popularité, pour qu’un visionnaire, M. Antonio Pinard, propose [cette] idée aventureuse. »
Depuis, les lieux ont connu plusieurs investissements, soit l’ajout d’un chalet en 1963 et d’une deuxième remontée mécanique en 1966. Une réponse au fort engouement que les lieux suscitaient chez les citoyens, explique M. Ross.
« C’est à l’époque où il en coûtant 50 cents par jour pour accéder à la remontée », précise M. Ross, qui indique que la première fin de semaine d’opérations avait généré des « revenus encourageants » de 267,45 $.
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Étroite relation
C’est une relation bien particulière que semblent entretenir les Sherbrookois avec la montagne et son centre de ski depuis 60 ans.
Croisée entre deux descentes, la citoyenne et mère de deux filles Manon Lebeau a peut-être mis le doigt sur ce qui charme les familles. « C’est si près qu’on enfile même nos bottes de ski à la maison, fait valoir celle qui dévale les pistes deux fois par semaine. C’est parfait pour apprendre. Mes deux filles ont commencé le ski alpin à deux ans et demi. À cet âge-là, quand on en fait 20 minutes, c’est déjà bon. Quand on n’a pas besoin de faire les bagages et de partir pour la journée, ça aide beaucoup à avoir envie de venir pour un petit 20 minutes. »
Peu de villes peuvent se vanter d’être propriétaires d’une station de ski, rappelle en effet M. Lussier. « Lorsque je quitte pour l’extérieur en mission économique, j’apporte toujours des photos de la ville avec moi, et celle qui ressort toujours, c’est celle du mont Bellevue », insiste-t-il.
Programmation festive
La station de ski prévoit une programmation bien remplie pour cette saison anniversaire. Elle tiendra notamment la journée de la famille le 26 janvier prochain, ainsi que la Nuit insomniaque le 1er février, pendant laquelle les pistes demeureront ouvertes jusqu’à 1 h 30 du matin. Le Snowjam, une compétition amicale animée dans le parc à neige prendra également place le 22 février.
À l’occasion de la semaine de relâche, l’événement Relâche en fête, qui aura lieu le 6 mars, promet une journée du temps des sucres avec dégustation, animation et tirages.
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