Et ce n’est que le début, puisque les cas de gastro vont encore se multiplier par dizaines et l’influenza finira par frapper de plein fouet. La période des Fêtes et ses rassemblements est propice à l’échange de microbes, virus et bactéries.
Encore une fois cette année, le CIUSSS martèle le message : la salle d’urgence des hôpitaux n’est pas l’endroit pour consulter quand on souffre d’une grippe ou d’une gastroentérite. La salle d’urgence doit être réservée aux cas nécessitant des soins d’urgence.
« Nos équipes des services d’urgence sont là pour soigner les personnes dont l’état de santé nécessite une intervention immédiate. En tant que médecin d’urgence, je remarque que plusieurs consultations à l’urgence pourraient être adressées ailleurs », explique le Dr Nicolas Elazhary.
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Si la direction du CIUSSS souhaite voir la population éviter les salles d’urgence, ce n’est pas seulement parce que ses hôpitaux seront remplis et que son personnel est débordé. C’est surtout que les salles d’attente seront remplies de gens malades et le lieu devient parfait pour attraper autre chose.
« On retrouve dans des salles d’urgence des gens malades, des gens vulnérables, et on les met en contact avec d’autres maladies », ajoute Lyne Cardinal.
« Les options sont multiples avant d’opter pour l’urgence : se soigner à la maison, prendre conseil auprès de son pharmacien, des infirmières d’Info-Santé, consulter son médecin de famille ou une clinique sans rendez-vous. Dans la plupart des cas, il n’est pas nécessaire d’aller à l’urgence. La grippe et la gastroentérite sont deux maladies qui se soignent bien à la maison quand on pose les bons gestes », soutient Lyne Cardinal, directrice des services généraux au CIUSSS de l’Estrie-CHUS.
« Sur notre site internet www.santeestrie.qc.ca/, nous avons aussi un onglet spécial sur la grippe et la gastro où on retrouve notamment un guide d’auto-soins, avec toutes les étapes pour se remettre sur pied ainsi que les horaires des cliniques », ajoute Mme Cardinal.
Quand il est nécessaire de consulter un médecin, il faut d’abord penser au groupe de médecine familiale (GMF) où exerce son médecin de famille. « En Estrie, il y a plus de 85 % des patients qui sont inscrits auprès d’un médecin de famille », ajoute-t-elle.
Les cliniques médicales se sont d’ailleurs engagées à offrir des disponibilités accrues pendant la période des Fêtes même si leurs heures d’ouverture pourront être réduites.
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