Sébastien Gaudreau est embaumeur de profession. Inutile pour lui de préciser que, chaque année, l’Halloween suscite chez lui une fébrilité particulière. Habitant depuis peu la rue Cardinal à Saint-Élie, il a trouvé le meilleur moyen pour faire la connaissance de ses nouveaux voisins :
« J’ai une fascination pour la mort. Mais la mort, ça fait aussi partie de la vie. L’Halloween, c’est un moment de réjouissances. C’est fait pour rire et s’amuser », explique-t-il.
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M. Gaudreau a passé près d’un mois à confectionner seul sa « Maison hantée du Carddibale ». « Je ne compte plus les heures, ma blonde est un peu tannée ! » raconte-t-il à la blague. Jeudi soir, il a cependant pu compter sur environ 25 bénévoles, dont une dizaine de jeunes de la maison des jeunes Maize St-Élie.
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Une zone de décontamination, une station d’embaumeur, un « cinémort », un espace aux airs de cirque infernal, un réfrigérateur rempli de membres; le labyrinthe immersif s’étend sur une grande partie du terrain sous forme de thèmes inusités.
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Les contributions volontaires des visiteurs, suggérées à l’entrée, seront versées à la maison des jeunes.
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L’incontournable de Galt
Au 3061, rue Galt Ouest, l’horreur est une tradition bien ancrée. Voilà maintenant 17 ans que Pierre Ivall et son conjoint, Marco Veilleux, donnent gratuitement la chair de poule aux petits et grands curieux du quartier, à l’occasion du 31 octobre.
« Ça a commencé quand mon garçon était ici avec nous, explique M. Ivall. Il nous a demandé de faire quelque chose de spécial et graduellement, ça s’est agrandi. On a toujours une thématique. Cette année, on y allés “méli-mélo” et on a rassemblé tous les thèmes qu’on a déjà eus dans des petites pièces. Il y a environ dix pièces. »
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Des personnages en tout genre, comme le Grincheux, des momies, des vampires et une jeune fille possédée ont fait dresser les cheveux sur la tête des passants dans les lugubres espaces aménagés dans l’abri d’auto et le garage des propriétaires.
La plus grande épreuve lorsqu’on organise un tel événement ? « La pluie, dit M. Ivall. On veut que les gens viennent voir. Ce soir, on a un peu moins de monde que l’an dernier. On reçoit en moyenne entre 500 et 700 personnes chaque année. On espère en avoir au moins 500 cette fois. »
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Pawel et Massim, âgés de 14 et 15 ans, ont fait de cette installation un incontournable de leur rituel d’Halloween. « C’est une tradition, on vient chaque année depuis cinq ans », dit Pawel, encore secoué. « J’ai vraiment eu peur. J’ai vraiment sous-estimé la maison hantée », ajoute-t-il.
« Tu marches et tu ne sais pas si c’est une statue ou si c’est quelqu’un », confie Massim.
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Promenade sous les torrents
En route pour la maison hantée de MM. Ivall et Veilleux. Marie-Ève Devost, Francis Labrèche et leur fille Clara, 5 ans, menaient une brave opération de porte-à-porte. « On s’est fait dire à plusieurs maisons qu’on était les seuls ou presque à être passés », indiquait Mme Devost aux environs de 18 h 30.
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« J’ai trouvé ça spécial quand j’ai su que certaines villes avaient reporté l’Halloween à demain. Il y a des fois, quand j’étais jeune, où on passait même s’il pleuvait. Et ça ne nous a pas empêchés de nous promener dans le quartier ce soir », ajoute M. Labrèche, faisant entre autres référence à la décision prise par la Ville de Magog de tenir les festivités vendredi soir.
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