
Quand on parle d’un centre jeunesse comme Val-du-lac, on se rend bien compte qu’il s’agit du dernier filet social, l’endroit où l’on amène les enfants quand rien ne va plus ailleurs.
Mettre la lumière sur les enfants de la DPJ
Je me souviendrai toujours de cette conversation avec un jeune garçon, appelons-le Jonathan pour préserver son anonymat. Il avait alors huit ans, mais physiquement, il semblait bien plus jeune. Il était intrigué par ma visite dans son unité de réadaptation à Val-du-lac. Après un simple bonjour de ma part, il m’a lancé : « Moi j’ai besoin d’une famille. J’aimerais ça avoir une famille. Je m’ennuie. »