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Quatre trucs simples pour une entrée au Cégep réussie!

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Au cégep, contrairement à l’école secondaire, il n’y a pas de cloche pour annoncer le début et la fin des cours. Il n’y a pas de prise de présences chaque matin ni de semaine remplie de cours du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h. Au cégep, chaque étudiant est plus autonome que jamais dans son parcours et dans ses choix. Ceci dit, il n’est pas laissé à lui-même non plus, surtout pas au Cégep de Sherbrooke.


1. Continuer d’encadrer son enfant, mais autrement

Bien qu’il soit maintenant considéré comme un adulte par ses enseignants, l’étudiant a encore besoin de soutien, et plus particulièrement durant sa première année. Ainsi, il est important que ses parents s’intéressent à son parcours en le questionnant sur son domaine d’études et ses résultats. En ouvrant des discussions « entre adultes » sur des sujets qui le concernent, les parents peuvent assurément démontrer leur appui et leur intérêt pour le futur métier de leur jeune!

2. Demander de l’aide avant qu’il ne soit trop tard

Au Cégep de Sherbrooke, plusieurs ressources sont disponibles pour appuyer les étudiants. D’abord les enseignants, qui se trouvent près des jeunes et savent ce qu’ils vivent, sont les premiers à pouvoir leur apporter un soutien rapide et les guider au besoin. De plus, durant la première session, les enseignants adaptent leur enseignement en tenant compte du fait que leurs étudiants sont en période d’adaptation.

Ensuite, il est possible de faire appel à des responsables de l’encadrement et des professionnels nommés « aides pédagogiques individuels » dans chaque programme d’études. Ces personnes sont présentes expressément pour aider les étudiants dans leurs difficultés, les accompagner dans leurs choix de cours et les conseiller tout au long de leurs études. 

Il existe aussi des centres d’aide dans diverses matières (philosophie, anglais, français, etc.) et même des services adaptés pour des personnes vivant avec un trouble d’apprentissage ou une situation de handicap.

Évidemment, tout cet accompagnement et ces ressources disponibles deviennent quasiment inutiles si l’étudiant hésite à partager ses inquiétudes ou à poser des questions. Tous les intervenants savent que les nouveaux arrivés sont un peu « perdus » au début et qu’ils ont besoin d’aide pour s’adapter, quoi de plus normal! Ils ne doivent donc pas hésiter à faire appel aux différents services disponibles.

3. Être à la bonne place

Les étudiants ont aussi accès à un service d’orientation qui peut les aider à valider leur choix de programme ou à se réorienter au besoin. Chaque année, un certain nombre d’entre eux changent de programme au cours de leurs études, et cela n’est pas un échec! Choisir le bon domaine d’études (et de carrière!) n’est pas toujours facile ni simple. L’important est d’entreprendre des démarches sérieuses et de se faire accompagner par des professionnels.  

4. Concilier les études et un emploi à temps partiel

Il est important pour les parents de discuter avec leur enfant de conciliation études-travail, si ce dernier choisit d’occuper un emploi. Le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre amène les employeurs à exiger beaucoup en termes d’heures, ce qui peut nuire aux études. Soutenir son jeune quand il choisit de prioriser ses études en limitant les heures de travail l’encouragera à continuer à s’affirmer en ce sens. 

Source : Josée Lange, enseignante et responsable du projet Transition secondaire-Cégep, Cégep de Sherbrooke

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