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Une vision, quatre orientations stratégiques

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À l’aube de 2023, le développement du Cégep de Sherbrooke sera résolument inscrit dans des choix respectueux des dimensions sociale, environnementale, culturelle et économique. Prenant appui sur ses forces vives, le cégep demeure mobilisé pour assurer la qualité de la formation et la réussite éducative. À l’ère de la transformation numérique, il mise sur sa capacité collective de réfléchir stratégiquement dans un environnement marqué par la rapidité des changements. Faisant preuve à la fois d’audace et de rigueur, le Cégep de Sherbrooke forme une communauté dont les valeurs centrées sur l’humain contribuent à la richesse de l’expérience vécue au sein de l’institution.


Telle est la vision que s’est donnée le Cégep de Sherbrooke avec son nouveau Plan stratégique de développement 2018-2023. Un plan issu d’une importante démarche qui s’est échelonnée sur plusieurs mois et qui a nécessité beaucoup de réflexions, d’analyses des meilleures pratiques en éducation et d’une vaste consultation auprès du personnel, de la population étudiante et des partenaires. « Tout le monde a pu donner son opinion et contribuer à ce vaste chantier. C’était important pour nous d’avoir cette approche collective, afin que tous se sentent concernés et s’approprient ces nouvelles orientations », explique Marie-France Bélanger, directrice générale. 

Quatre grandes orientations stratégiques présentées ici et qui comprennent au total 12 axes et 35 chantiers guideront ainsi les décisions et les actions qui seront prises au cours des prochaines années. « À partir des objectifs et des résultats attendus, nous sommes à voir comment nous y arriverons. Le travail est bien amorcé », de préciser
Éric Gagné, directeur des études. 

Développer l’engagement afin de favoriser la réussite, la persévérance et la diplomation

Exemples : favoriser la transition secondaire-collégial, instaurer des pratiques pédagogiques propres à la première année d’études, soutenir les actions favorisant l’engagement des étudiants et étudiantes.

Les études révèlent que la réussite des cours à la première session au cégep est un indicateur fiable des chances de diplomation. « Nous déploierons donc plus largement les pratiques pédagogiques appropriées à la première année d’études. Nous effectuerons par exemple une rétroaction plus fréquente pour laisser à l’étudiante ou à l’étudiant le temps de s’adapter à sa nouvelle réalité. Nous verrons aussi à mieux l’outiller dès son arrivée au collégial, en lui enseignant notamment des méthodes de travail propres aux études supérieures : gestion du temps, préparation aux examens, etc. », explique M. Gagné.

Les recherches démontrent également que les étudiantes et les étudiants ont besoin de comprendre la contribution du cours au programme d’études dès le début de leur formation. « Nous porterons une attention particulière à la structure de nos programmes techniques lors de leur actualisation pour pouvoir plonger nos étudiantes et nos étudiants plus rapidement dans l’action avec des apprentissages authentiques et concrets dès la première session. »

Encourager l’innovation pour améliorer les pratiques

Exemples : instaurer des mécanismes de veille dans des secteurs d’intervention stratégiques, exploiter le potentiel des technologies numériques, implanter des modes diversifiés de formation (à distance, en entreprise, etc.)

« La transformation numérique est un incontournable, et on a tout avantage à bien s’y préparer, de façon consciente et intelligente. La classe est en train de changer, d’autres modèles émergent… Pour éviter la fracture numérique, il faut former la population et aider les entreprises. Comment faire le virage ensemble compte tenu des enjeux qui se présentent? Cela constitue d’importants défis, mais aussi de belles occasions d’innover et de se développer », fait remarquer Mme Bélanger.

Offrir un milieu sain visant le mieux-être

Exemples : accroître la pratique de l’activité physique, réduire le volume de déchets dirigés à l’enfouissement, valoriser la mobilité durable et active, miser sur les arts et la culture pour animer le milieu.

« On veut créer un environnement agréable et sain, avec des espaces de vie intéressants et stimulants. Le cégep permet tellement de façons d’apprendre à se découvrir », rappelle Mme Bélanger, qui mise notamment sur les forces vives du cégep en matière culturelle pour animer le milieu. « Il est aussi démontré que les étudiantes et les étudiants engagés réussissent mieux. Nous mettrons donc en place des projets entrepreneuriaux, communautaires, culturels ou autres, ainsi que plusieurs activités par programme qui interpelleront les jeunes », mentionne
M. Gagné. Des initiatives seront développées pour tenter de réduire le stress et favoriser la pratique d’activités physiques. Par ailleurs, pour réduire son empreinte écologique, le Cégep de Sherbrooke augmentera le recyclage et le compostage, réduira les déchets et favorisera le transport actif et durable.

Positionner le cégep comme un acteur majeur du système éducatif dans la région

Exemples : intensifier les liens avec les acteurs du développement social et économique de la région comme accroître le volume d’activités en formation continue et l’offre de stages, augmenter le rayonnement du cégep.

« Grâce à nos valeurs humaines, nous nous distinguons par notre qualité de formation et l’encadrement que nous proposons à nos étudiants et étudiantes. Nous voulons continuer dans cette voie, tout en bonifiant leurs apprentissages avec plus de stages ou d’expériences concrètes, notamment par l’entremise entre autres de notre entreprise-école. Pour cela, il faut tisser des liens serrés avec notre communauté, sortir des sentiers battus pour voir comment on peut travailler ensemble. Cette collaboration est importante pour nous et contribue à l’expérience Cégep de Sherbrooke », souligne Mme Bélanger.

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