C’est la Dame Blanche, tout droit arrivée de Cuba, qui avait la tâche de clôturer la soirée de samedi. Dès 21 h, une trentaine de minutes avant le début de son spectacle, plusieurs festivaliers avaient pris place devant la scène Loto-Québec.
« C’est un mélange de sensations. J’ai hâte de chanter, on ne me connaît pas beaucoup dans cette région. C’est un bon moyen de me faire connaître, pourquoi ne pas amener mon son dans les maisons du coin? » a commenté la chanteuse, flûtiste et percussionniste.
L’artiste cubaine nommée Yaïté Ramos Rodriguez espérait que la magie de son personnage en blanc saurait piquer la curiosité des Sherbrookois et autres visiteurs, elle qui est déjà connue ailleurs dans le monde avec ses trois albums.
Selon la directrice du FTMS Malika Bajjaje, le hip-hop mélangé aux rythmes latins de la Dame Blanche ne laisserait pas les festivaliers indifférents. « C’est une première au Québec. C’est une vedette internationale connue de Cuba, c’est une fierté pour les Cubains de Sherbrooke de la voir ici. Je suis certaine que tout le monde va l’aimer », avait-elle commenté avant le spectacle.
La directrice insiste d’ailleurs sur la qualité des performances artistiques de l’édition 2018 du FTMS. « C’est une évolution artistique extraordinaire cette année, avec des artistes qui ne sont pas connus ici, mais très connus ailleurs. Les gens étaient au rendez-vous. C’est un défi qu’on a relevé avec brio », se réjouit-elle.
« Les repas, les activités, ce sont des acquis! Chaque soir, c’est plein. Ça confirme la mission du festival. On veut faire découvrir les autres cultures par la musique », a-t-elle expliqué en pointant le chapiteau plein à craquer, qui accueillait la soirée latino.
La grande participation sur le site vient confirmer les propos de Malika Bajjaje. Devant chaque scène de spectacle, les festivaliers se déhanchaient au son de la musique. Les files d’attente devant les kiosques de repas se remplissaient constamment. Et sous le Préau du Groupe Custeau, le public s’entassait devant Flávia Nascimento pour apprendre quelques pas de danse brésiliens.
« La configuration du site transporte ailleurs les visiteurs, c’est un vrai village du monde. Ça vient confirmer qu’on a une identité unique et originale. On sait où on s’en va avec le festival », termine Mme Bajjaje.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/QF62MF7TSJDWRCD7THAAFAH3ZE.jpg)