« La signature du registre nous a fait perdre cinq mois. Nous espérions réaliser les travaux d’infrastructure cet automne et peut-être construire quelques maisons, mais nous en sommes encore à décider si les infrastructures seront construites cet automne ou cet hiver. Parce que nous sommes sur le roc, il est possible de travailler en hiver et peut-être que les coûts seraient moins élevés. Ce sera à la coopérative de décider », résume M. Painchaud.
Des délais techniques se sont aussi imposés. « Il a été plus long que je pensais de faire les plans pour l’électricité, par exemple. »
Plus rien n’empêcherait toutefois le début des travaux selon Richard Painchaud. « La Ville a approuvé notre plan directeur. Nous avons eu une rencontre pour les infrastructures dans les derniers jours. Nous entrons dans la période des soumissions pour les infrastructures. Ce qui est sûr, c’est que les maisons seront là en 2019. »
De 40 à 4 choix
S’il était convenu au départ que les acheteurs pourraient choisir entre une quarantaine d’aménagements à l’intérieur des maisons, il a maintenant été établi que les choix se limiteraient à quatre. Les plans finaux ne sont disponibles que depuis un mois. Les actes de vente ne sont toutefois pas encore signés parce que le prix des maisons dépendra du coût des infrastructures.
« C’est un projet de 12 M$. Il est normal qu’il y ait de nouvelles décisions à prendre. Nous travaillons toujours par consensus et nous avons décidé de prendre le temps. »
Huit minimaisons sont toujours en vente. Elles se trouvent dans l’îlot de bâtiments qui sera construit en dernier. M. Painchaud laissait pourtant entendre avoir trouvé preneur pour toutes les maisons à la fin de l’année dernière.
« Certains ne voulaient pas attendre à 2019 pour emménager dans leur maison. D’autres ont vu leur situation changer et ont préféré se retirer. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut acheter de façon impulsive. Ce que nous voulons, c’est avoir 73 résidants heureux de s’installer dans le quartier. C’est comme ça que nous aurons la meilleure communauté possible. Je n’ai aucune inquiétude. Nous trouverons des acheteurs. »
Richard Painchaud souligne par ailleurs que 18 % des membres de la coopérative proviennent de l’extérieur de Sherbrooke. « Ce sont des gens de partout qui veulent venir vivre dans un esprit de communauté. Ils seront des propriétaires occupants. »
L’objectif initial était d’offrir des maisons à un prix variant entre 105 000 $ et 140 000 $ selon les options sélectionnées par les acheteurs.
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