Déjà, l’événement réunit depuis longtemps des personnalités bien connues du public comme Marc Hervieux, Jean-Michel Anctil et Hugo Girard. Cette année, Sylvain Cossette et Andrée Watters se sont joints à la fête, qui prenait place au Club de golf Venise.
« C’est une super belle cause. Quand on peut, on le fait », affirme Sylvain Cossette.
Il retourne sur le terrain après quelques années sans jouer. « Mon mot préféré, c’est “fore”! La balle va loin, mais à gauche ou à droite! » blague-t-il.
Andrée Watters, qui en est à ses débuts au golf, mais que Sylvain qualifie de « très prometteuse », est d’ailleurs coambassadrice de la campagne Sortez, golfez! de Golf Québec.
« C’est pour démocratiser un peu le golf et démontrer à quel point c’est facile et accessible de golfer. J’essaie de véhiculer que ce qui est important, c’est d’être entouré de gens avec qui on va avoir du plaisir. Il y a tout l’aspect après-golf aussi, qui permet de socialiser. »
C’est aussi la vision qu’a aujourd’hui la Fondation du CHUS.
« Les 12 heures de golf étaient un tournoi qui se voulait à la base une compétition, raconte Sophie Warren, présidente du CA de la Fondation du CHUS. Ça commençait au lever du soleil et ça se poursuivait jusqu’à son coucher, même que certains golfeurs continuaient jusqu’à 21 h! Tant qu’ils pouvaient jouer, ils jouaient! »
Pour offrir un climat plus détendu, le tournoi se divise maintenant en deux rondes de 12 trous, l’une en avant-midi et l’autre en après-midi.
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« C’est très amical. On s’entend qu’à travers tout ça, certains demeurent plus compétitifs que d’autres et ils se font une belle relance, mais c’est vraiment dans le plaisir! » dit Mme Warren.
La soirée qui suit les rondes de golf demeure l’activité la plus fréquentée de la journée. L’édition 2018 de cette soirée a reçu 500 personnes au Centre de foires, où la fondation a surpris ses généreux donateurs avec une prestation du groupe les Porn Flakes.
Cette année, un montant total de 625 200 $ a été versé à la Fondation du CHUS grâce aux 12 heures de golf.
Vingt ans de Beaux coups
L’homme d’affaires Michel Doyon participe chaque année à l’événement depuis sa toute première édition.
« Le 12 heures de golf, j’en ai fait une passion. La gang était l’fun en partant et je me suis dit que j’allais faire un bout de chemin avec cet événement-là », avance celui qui amasse chaque fois autour de 4000 $.
« Je versais déjà des dons assez régulièrement à la fondation et j’avais une certaine appartenance, comme je possédais les télévisions des hôpitaux du coin » raconte-t-il afin d’expliquer son engouement pour la cause.
« C’est ma communauté, c’est pour le bien de tout le monde, comme on dit », ajoute-t-il.
Même après tous ces tournois, il se considère toujours comme un joueur moyen, préférant le plaisir à la compétition. « J’essaie toujours de jouer en bas de 100, mais je n’en ferai certainement pas une carrière! » dit-il.
Un sourire en coin, il se remémore toutes les éditions passées. « Il y en a eu de toutes les sortes! De la grêle, de la pluie... Une fois, il faisait 40 °C et on avait été obligés de boire toute l’eau du tournoi suivant! Il n’y en avait plus du tout! » s’exclame-t-il.
Ricanant, il relate une édition où il se trouvait parmi les courageux ayant golfé jusqu’à 21 h 15. « On avait des ampoules, mais c’était l’fun! »