Le projet de 27,4 millions $, rendu nécessaire par l'augmentation de la demande, entraînera ainsi à terme des déboursés totaux évalués entre 40 à 47 millions $, selon le taux d'emprunt en vigueur.
Le directeur du Service des finances, François Poulette, avait soumis aux élus deux scénarios de financement, sur 20 ou 40 ans.
L'écart entre les deux scénarios représente au minimum un déboursé additionnel de 7 millions $.
En comité plénier, M. Poulette a également expliqué que cet emprunt sera remboursé par une contribution moindre d'Hydro-Sherbrooke aux opérations de la Ville de 672 648 $ par année pour les 20 premières années.
À partir de la 21e année, toutefois, quand le plein potentiel de génération de revenu du nouveau poste de distribution sera atteint, la contribution d'Hydro-Sherbrooke sera plus élevée de 1,01 million $.
Le président du comité exécutif, Serge Paquin, a parlé d'un souci d'équité intergénérationnelle pour guider cette décision.
Après cinq ans, les élus en poste pourront de fait revoir la stratégie de financement en fonction des performances économiques de la Ville et des taux d'intérêt en vigueur, comme on renégocie périodiquement une hypothèque.
« Je me suis ralliée à la décision de financer les coûts du nouveau poste d'Hydro-Sherbrooke sur 40 ans au lieu de 20 ans parce qu'on a dit qu'il y aurait possibilité de revoir cette décision dans cinq ans, a tenu à préciser, pour sa part, la conseillère Hélène Dauphinais. Je pense qu'effectivement ce serait bon de le faire, parce qu'on parle de coûts additionnels de 7 à 10 millions $ ce qui est quand même énorme. »
Il a aussi été précisé que le nouvel équipement aura une durée de vie d'au minimum 50 ans et qu'il nécessitera peu de coûts d'entretien.
Ce quatrième poste de distribution doit être mis en opération en 2018.