Selon l'évaluation du déficit d'entretien qui a été menée, « le parc immobilier de l'UdeS est relativement en bon état », note un document de l'UdeS, du moins en fonction d'un indice de l'état des installations.
« Toutes les universités ont eu à faire cet exercice-là parce que le gouvernement veut connaître l'état des bâtiments dans les universités, voir quel entretien serait à faire dans les bâtiments. On a tous pris la même méthode, la même firme a fait le tour des bâtiments et a dressé un portrait. Globalement, notre parc immobilier est correct. Certains édifices ont besoin d'interventions plus importantes », commente le recteur adjoint de l'UdeS, Martin Buteau. Il souligne que le montant de 93 M$ est une estimation.
Au cours des prochaines années, l'UdeS « vise à réduire substantiellement le déficit d'entretien accumulé » de son parc immobilier.
Dans le cadre de son plan directeur immobilier (PDI), l'UdeS investit plusieurs millions annuellement afin de contenir et réduire le déficit d'entretien accumulé.
« Ce n'est pas à la hauteur de ce qu'on souhaiterait. Le contexte des dernières années n'a pas beaucoup aidé (...) C'est sûr que notre service des immeubles n'a pas échappé aux commandes des compressions. »
Le PDI de l'UdeS prévoit « plusieurs projets de rénovation majeure ».
Parmi les projets caressés, on pense entre autres à l'École de musique, qui a besoin d'importants travaux - la facture devrait grimper à quelques millions $ - ou encore aux travaux nécessaires dans les résidences.
Parallèlement, l'UdeS poursuit son programme d'économie d'énergie. Celui-ci vise à moderniser les équipements utilisés pour le chauffage et la climatisation, notamment. Ce programme « aura comme résultat une diminution substantielle des coûts reliés à la consommation énergétique ». Plus de 6 M$ sur trois ans seront investis dans le cadre de différents projets.
Le parc immobilier de l'UdeS compte plus de 70 édifices, construits entre le milieu des années 1950 et aujourd'hui. Selon le document budgétaire de l'UdeS, « la valeur de remplacement de l'ensemble des édifices se chiffre à plus de 865 M$ ».
En 2007, une étude chiffrait à 88 M$ le montant du déficit d'entretien accumulé à l'UdeS.