Aucun projet concret de « super-clinique » n'a cependant encore été déposé pour Magog. La ville figure simplement au nombre des localités susceptibles de recevoir une clinique de ce type.
Contactée par La Tribune mardi, la coordonnatrice des communications au CIUSSS de l'Estrie - CHUS, Annie-Andrée Émond, possédait elle-même peu d'information concernant l'implantation des éventuelles « super-cliniques » en Estrie.
« On a pris connaissance des détails du projet du ministre seulement lundi, a déclaré Mme Émond. On a très peu d'information pour le moment concernant ses plans. On sait toutefois que c'est le Ministère qui prendra les décisions en ce qui concerne l'emplacement des futures cliniques. »
Pourtant député d'Orford, Pierre Reid n'en savait pas davantage. Il n'a pas eu vent d'aucun projet concret de nouvelle clinique à Magog, une ville où le manque d'effectifs médicaux s'est fait sentir ces dernières années.
Magog aurait été ciblée par le ministère de la Santé et des Services sociaux parce qu'elle correspond aux critères établis par Québec. Environ 50 000 personnes vivraient dans cette ville et dans les municipalités situées en périphérie.
Selon les informations transmises par Québec, Sherbrooke obtiendrait jusqu'à trois « super-cliniques ». Le ministère compte également faire en sorte que Granby en soit dotée d'une.
Ces cliniques seront ouvertes sept jours par semaine à raison de 12 heures par jour. Elles offriront un minimum de 20 000 consultations par année et proposeront un service de consultation sans rendez-vous efficace.