« Nous travaillons ce dossier depuis quelques années. La tragédie de juillet 2013 à Lac-Mégantic nous a fait mettre ça de côté. On se rend compte qu'on a vraiment besoin de la téléphonie cellulaire quand survient une catastrophe comme celle-là! » admet Mélissa Laplante, directrice générale adjointe à Lac-Drolet.

« Nous avions commencé du temps de la mairesse Marielle Fecteau, nous étions prêts à bouger quand c'est arrivé. Nous avions approché individuellement les industriels et les commerçants, qui étaient bien d'accord que cela améliorerait leur vie professionnelle. »

Ironie du sort, le maire actuel de Lac-Drolet, Rock Couët, est propriétaire de Couët Transport, et il est souvent confronté à des zones où le service cellulaire fait défaut.

« Les gens nous sollicitent beaucoup en nous disant que la situation est inadmissible. Entre autres, il y a les nouveaux acquéreurs d'une résidence au bord du lac, ici, qui restent surpris quand ils s'aperçoivent après leur achat qu'ils n'ont pas de service pour leur téléphone cellulaire », rapporte Mme Laplante.

« Nous sommes assez dynamiques, à Lac-Drolet, nous avons besoin du cellulaire pour notre développement. Nous avons une pharmacie, le bureau d'un docteur, plusieurs industries dans différents secteurs, le bois, le granit, les chaussures de L. P. Royer, le Groupe Attraction. C'est une grave problématique, en 2016, on aimerait que ça bouge! »

ronald.martel@latribune.qc.ca