«Je ne me suis jamais réjoui du malheur des gens et, en plus, ça touche le Parti libéral du Québec (PLQ)», confie-t-il.
Actuellement à l'extérieur du pays, M. Benoit paraît particulièrement déçu de voir que l'ancienne vice-première ministre Nathalie Normandeau fait partie des personnes arrêtées par les policiers.
«Mme Normandeau, je l'ai côtoyée de près quand on était dans l'opposition à Québec, relate l'ex-député, qui a aussi agi à titre de président du PLQ à une autre époque. Elle a été la mairesse d'un petit village. Elle avait des convictions et, comme d'autres dont on parle ces temps-ci, c'était quelqu'un de correct. Je me demande ce qui a fait chavirer le bateau.»
Robert Benoit suggère que certains membres du PLQ ont pu, alors que Jean Charest était le chef de ce parti, accepter d'exécuter des mandats avec lesquels ils n'étaient pas particulièrement à l'aise. «Quelqu'un leur appuyait probablement sur le gros orteil», lance-t-il, tout en rappelant que Marc Bibeau a joué un rôle important au plan du financement au PLQ.
Cela dit, M. Benoit ne semble pas convaincu que Nathalie Normandeau sera reconnue coupable au terme des procédures judiciaires enclenchées. Les explications qu'elle avait fournies devant la Commission Charbonneau lui ont laissé croire qu'elle pourrait s'en tirer.
«En ce qui concerne Marc-Yvan Côté, c'est autre chose parce qu'il a été question de cash dans son cas. Reste à voir maintenant comment vont se dérouler les choses à partir de maintenant.»