L'une de leurs principales revendications est de dénoncer les mesures d'austérité du gouvernement Couillard.
L'un des slogans scandés était d'ailleurs relié à cette revendication : « Les femmes en colère contre les mesures austères ».
« C'est la journée internationale des femmes. Une journée pour revendiquer les droits à l'égalité de toutes les femmes. C'est l'objectif général, mais si nous sommes réunies devant le palais de justice c'est pour dénoncer les mesures d'austérité du gouvernement Couillard parce que nous considérons que des mesures vont augmenter les inégalités entre les hommes et les femmes », explique l'agente de développement à ConcertAction Femmes Estrie, Marie-Ève Rheault.
Elle cite en exemple les coupes dans les CPE et dans les écoles.
« C'est une mesure qui a eu un impact sur l'autonomie économique des femmes. Si l'on coupe dans les CPE, c'est davantage de femmes qui vont rester à la maison au lieu de payer des grands montants pour une garderie. Quand on coupe dans les services d'aide aux élèves en difficulté à l'école, ce sont encore une fois les mamans qui vont écoper. Plusieurs pères aident aussi, mais les statistiques démontrent que ce sont encore majoritairement les femmes qui donnent les soins aux enfants », ajoute Marie-Ève Rheault.
Elles rappellent que ce sont les femmes qui sont les principales travailleuses des milieux de la santé, de l'éducation, du communautaire et de l'administration publique, « des domaines qui essuient des coupes importantes. »