Le professionnel en mode séduction

Lauriane Ferland, de l'école La Chanterelle de Valcourt, et Noémie Maltere, de l'école Le Baluchon de Mansonville, préparent la structure de base du F150 sous les conseil de Daniel Guillot, directeur du Centre de formation professionnelle Memphrémagog

Faut-il nécessairement avoir plus de 14 ou 15 ans pour commencer à réfléchir à sa future carrière et se lancer à la découverte de nouveaux métiers? Organisé par la Commission scolaire des Sommets (CSS), le Camp de La Petite séduction fournit la preuve irréfutable qu'on peut se pencher sur son avenir professionnel à tout âge ou presque. Et avec plaisir par surcroît!


L'édition 2016 du Camp de la Petite séduction se terminera en soirée mercredi. Les activités prévues dans le cadre de cet événement annuel permettent aux participants de goûter à plusieurs métiers différents.

Les 32 participants à l'édition 2016 du camp proviennent de 27 écoles primaires situées sur le territoire de la CSS. Lundi et mardi, ils ont visité les centres de formation professionnelle d'Asbestos et Magog et ils passeront la journée de mercredi à celui de Windsor. Ils ont dormi deux nuits à l'école secondaire du Tournesol à Windsor.



Tous en sixième année du primaire, les élèves qui prennent part à cet événement de trois jours ont notamment effectué des travaux de soudure, de peinture, d'usinage et de moulage. Ils ont également touché au secrétariat et à la comptabilité.

Le Camp de la petite séduction « vise à faire connaître la formation professionnelle et à la positionner comme une voie d'avenir pour de nombreux jeunes ». Directeur du Centre de formation professionnelle Memphrémagog, Daniel Guillot est persuadé qu'il n'est pas trop tôt, à 11 ou 12 ans, pour songer à son avenir professionnel. « L'heure des choix arrive parfois vite au secondaire », affirme-t-il.

Apprendre en s'amusant

Bien qu'il souhaite poursuivre ses études au moins jusqu'au collégial, William Roberge figure parmi les participants au camp. Il vit de toute évidence une expérience stimulante en compagnie des autres jeunes inscrits.



« Moi, je veux devenir policier, mais avec ce camp j'ai vu que j'aime aussi beaucoup peinturer les voitures. Ça me donne une deuxième possibilité pour mon travail plus tard », explique William Roberge, en se disant convaincu d'avoir fait le bon choix en s'inscrivant à cet événement.

Pour sa part, Lauriane Ferland assure s'être amusée en tâtant la comptabilité. « J'aime les mathématiques et je réussis assez bien dans cette matière, confie-t-elle. Je me trouve chanceuse d'avoir été sélectionnée pour ce camp spécial. C'est vraiment plus plaisant que je le pensais. On ne s'ennuie pas. »

Lors de l'activité de clôture du Camp de La Petite séduction, les élèves présenteront le fruit de leur labeur à des membres du personnel de la CSS ainsi qu'à leurs parents. Ils raconteront également leur expérience à leurs camarades une fois de retour en classe.