Les vétérans des Cantonniers devraient faire la différence

Félix Potvin et Christopher Benoît.

Qu'on le veuille ou non, avec huit joueurs qui ont goûté aux séries de la Ligue midget AAA du Québec il y a un an, les vétérans des Cantonniers de Magog auront un gros mot à dire dans leur série huitième de finale trois de cinq les opposant au Blizzard du Séminaire St-François, qui prendra son envol mardi soir à l'aréna de Magog.


Et ce, même si la formation magogoise n'avait pas fait long feu la saison dernière en subissant l'élimination dès la première ronde contre l'Albatros du Collège Notre-Dame de Rivière-du-Loup.

« Nous étions les négligés et il ne se trouvait possiblement pas une seule personne pour croire en nos chances contre l'Albatros. Pourtant nous étions venus à un cheveu de pousser la série à la limite. Ensuite l'Albatros a poursuivi son chemin jusqu'en finale », se remémore Félix Potvin, pilote des Cantonniers.

Cette année, les rôles sont inversés et il se trouvera assurément plus d'experts pour favoriser les Cantonniers pour passer à la ronde suivante. « Ça se joue sur la glace, de renchérir Potvin. Nos vétérans sont passés par là et ils le savent très bien. Le Blizzard est de beaucoup supérieur à ce que leur fiche indique. Nos joueurs sont prêts à souffrir et à se bagarrer comme si c'était une question de vie ou de mort. »

Même son de cloche de la part du capitaine Christopher Benoît. « J'aime bien la profondeur de notre équipe. Nous sommes plus équilibrés que l'an dernier, mais ça ne garantit rien. Dans les séries, chaque action, chaque seconde compte et peut faire la différence. Il y a plusieurs vétérans dans le vestiaire et il faudra prêcher par l'exemple », a commenté celui qui a été le deuxième meilleur pointeur de l'équipe en saison avec 40 points, dont 28 passes, un sommet chez les Cantonniers.

Avantage de la glace

Félix Potvin n'est pas le genre d'entraîneur à attacher énormément d'importance à l'avantage de la glace, du moins en saison régulière. Pour les séries, il nuance un peu ses propos. « Les séries, c'est une autre saison. De débuter à la maison, je ne suis pas prêt à dire que ça influence tant que ça le déroulement de la partie sur la glace, même si l'entraîneur local a toujours le dernier mot dans l'utilisation de ses joueurs, ce qui n'est pas à dédaigner, mais c'est surtout dans la préparation que je vois un avantage de commencer à domicile. Les joueurs ne changent rien à leur routine et quand tu amorces les séries, c'est un plus de ne rien changer à ton quotidien. Mais il reste que tu dois faire le travail sur la glace, que ce soit devant tes partisans ou à l'extérieur», reconnaît Potvin.