C'est le cas notamment des écoles primaires Champlain, Sainte-Anne et Brébeuf à Sherbrooke, où les travaux doivent avoir lieu en 2017. La Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSRS) assure qu'il n'y a aucun risque pour la santé des élèves, puisque la contamination est à « des niveaux largement inférieurs aux seuils d'alerte déterminés » par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).
« Les terrains (NDLR : des trois écoles concernées) ont tous des réservoirs d'huile enfouis. Les réservoirs ont légèrement coulé. Le seuil d'alerte du ministère du Développement durable est de 1750 microgrammes par litre, et le plus haut taux (enregistré sur l'un des terrains de la CSRS) est de 61 microgrammes par litre. C'est vraiment infime », nuance Paule Corriveau, directrice des ressources matérielles et des technologies de l'information à la CSRS.
Selon l'organisation, il s'agit « d'une contamination aux hydrocarbures de niveau moyen-faible qui ne présente aucun danger pour la santé des élèves et du personnel ».
La même situation est survenue à l'école primaire Jean-XXIII et les travaux de décontamination ont été réalisés en 2012; la contamination était également liée à un réservoir d'huile.
La CSRS profitera de travaux qui doivent être faits à Sainte-Anne, Brébeuf et Champlain afin de mener les travaux de décontamination des terrains.
« Il n'y a aucune urgence. Ce n'est pas dangereux pour les utilisateurs », précise Mme Corriveau, en soulignant que la commission scolaire ne voulait pas doubler les coûts en menant des travaux distincts.
Le ministère de l'Éducation demande à la CSRS de procéder à la décontamination des terrains de ces écoles pour la protection de l'environnement.
Impossible pour le moment de s'avancer sur la facture. « On va incorporer les coûts de décontamination avec les projets », indique Mme Corriveau.
Paule Corriveau précise que le ministère de l'Éducation avait demandé en 2009 à toutes les commissions scolaires de la province de faire l'inventaire de tous les terrains contaminés. Québec a demandé aux organisations de procéder aux travaux en y allant par priorité.
Du côté de la Commission scolaire des Hauts-Cantons (CSHC), un réservoir devra être remplacé à l'école Sacré-Coeur de Coaticook à l'été 2017. Des travaux du même genre ont été faits dans d'autres écoles de l'organisation au cours des dernières années. Une étude avait montré « qu'aucun des terrains » n'affichait « de preuve de contamination significative aux hydrocarbures dans les sols des secteurs » où se trouvaient les réservoirs. La CSHC avait procédé au démantèlement ou au remplacement des réservoirs à titre préventif.