Bell verse 30 000$ au CIPUS

Sur le campus, mercredi, avait lieu le dévoilement d'une contribution de Bell au CIPUS. Étaient présents : Thérèse Audet, vice-doyenne à la recherche à la Faculté des lettres et sciences humaines, Me Luc R. Borduas, président de la Fondation de l'UdeS Anick Lessard, vice-doyenne à l'enseignement et au développement à Faculté des lettres et sciences humaines, Maryse Benoît, directrice du CIPUS, et Sylvie Couture, directrice générale d'Expertech, une filiale de Bell.

Le Centre d'intervention psychologique de l'Université de Sherbrooke (CIPUS) pourra augmenter son offre de service à la population grâce à une contribution de 30 000 $ de Bell. L'annonce de l'alliance entre le CIPUS et Bell dans la lutte contre les problèmes de santé mentaux a été faite, hier, sur le campus.


« Déjà, notre offre de services nous permet de proposer un suivi à environ 75 personnes annuellement. Avec l'aide obtenue, nous allons développer nos services et, ainsi, augmenter notre impact auprès de la population estrienne », indique la professeure Maryse Benoît, directrice du CIPUS, qui estime que l'aide financière reçue par Bell permettra d'offrir un suivi psychologique à 45 personnes de plus par année.

Grâce à ce don, le CIPUS prévoit mettre sur pied des thérapies de groupes pour les gens souffrants de la même problématique et également augmenter son nombre d'étudiants agissant comme interne au centre. « Ce don revêt aussi une importance capitale pour nos étudiants, car il permettra au centre d'offrir plus de services spécialisés, leur apportant des occasions d'apprentissage plus variées », souligne Mme Benoît précisant qu'en ce moment, environ 25 étudiants en stage ou en internat gravitent au CIPUS. « Nous prévoyons augmenter le nombre d'internes de 4 à 6 au cours de la prochaine année », ajoute-t-elle.



Depuis sa création en 1995, les services du CIPUS sont donnés par des étudiants du doctorat en psychologie, supervisés par des enseignants membres de l'Ordre des psychologues du Québec. Difficultés professionnelles, dépression, anxiété, phobies font partie des problématiques traitées par le CIPUS.

« Ce volet pratique est essentiel à la formation doctorale en psychologie », rappelle la vice-doyenne à la recherche et secrétaire de la Faculté des lettres et sciences humaines, Thérèse Audet.

Natan Plouffe est un des étudiants qui effectue son internat au CIPUS. « Je suis interne spécialisé en post-trauma et en traitement de la population immigrante. La richesse du CIPUS est multiple. On a un bel encadrement des professeurs tout en ayant une grande autonomie. Nos interventions sont filmées alors cela nous permet une rétroaction faite avec les pairs ou les professeurs. »

Les services du CIPUS permettent de réduire les listes d'attente dans le réseau de santé public et permettent à la population qui y a recours d'éviter les coûts élevés requis pour avoir accès au service au privé.



La Journée Bell Cause pour la cause

Le 27 janvier, Bell versera 5 ¢ de plus pour des initiatives en santé mentale pour chaque message texte envoyé ou chaque appel mobile ou interurbain effectué, chaque Tweet utilisant le mot-clic #BellCause et chaque partage de la page Facebook de Bell Cause pour la cause. Après les cinq premières années de la Journée Bell Cause pour la cause, Bell s'est engagé à verser plus de 73,6 M$ à des initiatives en santé mentale, comme celle du CIPUS, partout dans le pays.

Les dons de Bell n'entraînent aucuns frais supplémentaires pour les participants qui contribuent ainsi à mettre fin à la stigmatisation et au soutien de ceux qui souffrent de maladie mentale.

Le président de la Fondation de l'UdeS, Me Luc R. Borduas, a tenu à remercier Bell pour son soutien dans le cadre de la campagne D'avenirs et de passions. « L'Université de Sherbrooke a la chance d'avoir, à même son campus, une clinique d'aide psychologique de très grande qualité. Grâce au don de Bell, l'UdeS accroît sa présence dans le milieu », a-t-il souligné.