« Notre travail consiste en partie à connaitre les besoins de la population pour les différents types de commerces et à guider les investisseurs vers les secteurs où nous identifions des manques. Pour y arriver, nous devons compter sur des données suffisamment précises pour représenter la réalité de chaque quartier. Et c'est exactement ce que le recensement nous permet de faire », clame Louisda Brochu, président de Commerce Sherbrooke.

L'annonce de la fin de l'obligation de répondre au recensement long en 2010 avait déjà eu des effets sentis sur la précision de certaines données.

« Avant la réforme de 2010, nous étions en mesure de connaitre la consommation moyenne des ménages par arrondissement. L'écart entre les différents arrondissements de Sherbrooke pouvait varier jusqu'à 30 % dans certains cas. Depuis les dernières mises à jour de nos données, notre niveau de précision est grandement réduit. Ce qui affecte particulièrement nos connaissances des réalités économiques des différents secteurs de la ville », renchérit M. Brochu ajoutant que l'annonce du gouvernement, faite jeudi, est une excellente nouvelle pour la population et le milieu des affaires sherbrookois.