« J'ai une très grande sensibilité liée à la gestion des attentes des citoyens. Il y a un dossier sur lequel je travaille depuis deux ans sur la rue Martin. C'est un secteur où il y a beaucoup d'inondations en hiver et au printemps. Le 7 juillet 2014, le conseil adopté les projets de gestion des eaux qui seront faits en 2014. À travers ces projets, il y avait spécifiquement celui de l'intersection des rues Martin et Chauveau sur environ 70 mètres pour 90 000 $. Comme décideurs, nous avons dit : oui, nous faisons ce projet-là. À ce jour ce projet n'est pas fait. Si on prend ces décisions et qu'elles ne sont pas appliquées, comment peut-on bien gérer les attentes des citoyens? », a-t-elle lancé au conseil municipal.
« Ça arrive que des projets se votent et que des éléments nouveaux nous forcent à revoir. On ne décide pas de reporter des projets pour le plaisir », avait réagi le président du comité exécutif Serge Paquin.
Concrètement, pour régler le problème, un puisard devrait être installé dans la rue Martin pour recueillir le surplus d'eau qui se retrouve actuellement sur le terrain d'un citoyen. « Dès que j'ai été élue, les citoyens m'ont interpellée et j'étais heureuse de savoir qu'on s'en occuperait en 2014. Nous avons toutefois décidé d'attendre le prolongement de la rue Chauveau pour faire les travaux. Nous pensions pouvoir faire les travaux avant le printemps », ajoute Annie Godbout.
Finalement, le dossier pour le prolongement de la rue Chauveau n'était pas complet et les travaux ont été reportés. Des négociations ont toujours cours pour des transactions privées qui permettraient le prolongement de la rue. « Je comprends qu'on veuille que les travaux coûtent le moins cher possible, mais quand on s'éternise sur plusieurs années, les citoyens commencent à avoir le moral à terre. Nous travaillons maintenant sur une façon de régulariser la situation à court terme et à trouver une solution permanente. Nous serons contents à partir du moment où les travaux commenceront. »
Annie Godbout mentionne qu'elle posera plus de questions la prochaine fois, puisque les citoyens cherchent d'abord à savoir quand les travaux seront réalisés. « Bien gérer les attentes est un grand défi. On l'a vu avec le boulevard Industriel, et plus récemment quand des piquets ont été plantés sur le terrain de citoyens sans les avertir. Moi je pense qu'on peut planter des piquets et distribuer des lettres d'information en même temps... »
Mme Godbout précise sentir une grande ouverture à la Ville pour revoir les façons de faire.