Nous nous sommes d’abord rendus au marché public de Mulhouse, considéré comme un des plus grands de France. Il est construit sur un canal, donc sur une dalle au-dessus de l’eau, et le bâtiment est fait tout en longueur. On trouve des vêtements, des fruits et légumes, et à l’intérieur, de la viande et quelques endroits pour nous asseoir et manger.
Notre expertise de la veille nous rendant bien confiants, nous avons acheté des quetsches pour les ramener à Paris. Puis, nous avons goûté du vin nouveau bien frais et très sucré. Il n'était pas encore midi. Ouf! Nous avons aussi eu droit à des charcuteries italiennes et, enfin, lors de l'arrêt dans une fromagerie locale, à une dégustation de fromages et de vin.
Le marché de Mulhouse, c'est plus de 350 marchands qui font du commerce trois jours par semaine. On y vient de l'Allemagne et de la Suisse, les pays voisins, et des communes environnantes. Le concept de marché public, dans cette petite ville de 110 000 habitants, fonctionne à merveille.
Les dégustations terminées, c'était le temps de... manger. Le dîner nous attendait.
De là, nous avons cheminé vers la ville voisine de Bergholtz pour nous arrêter au vignoble Dirler-Cadé, vignoble de 18 hectares qui réunit deux familles de vignerons. Les Dirler se sont lancés en affaires en 1871. Dans les bonnes années, ils produisent jusqu'à 100 000 bouteilles, en incluant le crémant. Certaines de ces bouteilles sont acheminées vers le Québec.
L'été ayant été chaud en France, la saison des vendanges a commencé tôt. Le 2 septembre. On est déjà sur le point de récolter les vendanges tardives. Pour le plaisir, nous sommes allés cueillir quelques raisins que nous avons apportés pour une dégustation d'une quinzaine de vins. Nous ne pensions pas possible de pouvoir en goûter autant.
Il restait encore le souper, avec un peu de vin encore. Faites le calcul, nous avons probablement pris 20 kilos en une seule journée.
Suivez-moi en direct sur les médias sociaux et au jonathancusteau.com
Notre journaliste a été invité par Atout France.