Pour moi, la prochaine escapade relèvera d’un cran cette idée de l’imprévu. Si j’ai l’habitude de choisir la destination et de découvrir au gré de mes humeurs, mercredi, quand je m’envolerai pour la France, j’aurai laissé entre les mains de quelqu’un d’autre l’organisation de la semaine qui suivra.
En tant que téléspectateur des Amazing Race et autres courses autour du monde, je suis très heureux de prendre part à ma propre aventure, sans les drames télévisuels je l'espère, qui rappelle un tantinet, de loin quand même, une téléréalité. Pour une première fois, je pars à l'aveugle.
C'est l'Agence de développement touristique de la France qui sera responsable de toutes les surprises. Avec sept autres blogueurs, qui partiront de Montréal, Toronto et Vancouver, je prendrai part à la Fête de la gastronomie, un festival qui, comme son nom l'indique, devrait m'inciter à cacher le pèse-personne à mon retour. C'est aussi un bon prétexte pour célébrer dans un milieu urbain que je connais moins.
J'ai visité Paris, Lyon, Versailles et quelques villages de Saône-et-Loire, mais le voyage s'annonce complètement différent. Il y aura bien un arrêt dans la capitale, à la toute fin, mais ce sera fascinant justement parce que la France, c'est bien plus que seulement Paris.
Nous serons donc quatre blogueurs francophones et quatre blogueurs anglophones dispersés dans quatre villes festives spécialement sélectionnées pour nous. Où irai-je? Mystère. Ce n'est qu'à l'aéroport qu'on nous dévoilera notre destination parmi les quatre villes choisies, soit Bayonne, Bordeaux, Mulhouse et Nantes.
Une fois sur place, nous rivaliserons d'audace et de créativité (c'est le thème de la Fête de la gastronomie) pour découvrir des lieux festifs, des rituels, des secrets locaux et nous devrons relever chaque jour deux défis qui nous seront proposés.
Oh! Oh! Des défis! Pour moi, y'a un ingrédient essentiel pour relever des défis : l'orgueil. Quoique si on nous demande de cuisiner, il me faudra peut-être avoir un chef à l'oreille, comme dans l'émission de télé, pour me démarquer. J'aurais assurément plus de talent pour vider les assiettes que les remplir. Pourvu que je ne mette pas le feu...
J'exagère. Emmenez-en des défis. Découvrir les secrets locaux, ça me tente déjà. Ça me fera un plaisir immense de fouiner. Tant qu'on ne me demande pas de conduire une voiture manuelle ou de sauter à l'élastique, tout ira bien. Les vignobles, les grandes tables, ça me parle déjà.
Il reste que d'un point de vue gastronomique, les attentes ne peuvent être qu'élevées envers la France. Qui a déjà voyagé a déjà entendu un Français vanter les plats de sa mère patrie. Avec raison. Ils sont chauvins et fiers, mais ils sont reconnus pour leurs vins, leurs fromages, leur pain, et quoi d'autre encore.
Pas si intéressante la gastronomie française? Minute! Le repas gastronomique des Français est inscrit au patrimoine immatériel de l'Humanité par l'UNESCO depuis 2010...
La Fête de la gastronomie en sera à sa cinquième édition et proposera des banquets, des pique-niques, des visites gastronomiques et des ateliers créatifs. Je me propose donc de vous emmener avec moi et de devenir complètement hyperactif sur les médias sociaux pour vous faire vivre l'expérience en temps réel. On va en croquer du mot-clique. #miam
Au fur et à mesure que progresseront mes défis, je vous tiendrai au courant des blessures à mon orgueil dans La Tribune, sur mes comptes Twitter et Instagram (@jonathancusteau), sur ma page Facebook (facebook.com/montourduglobe), sur mon blogue (jonathancusteau.com) et dans la section Le Bourlingueur du site latribune.ca. Le mot-clique à l'honneur sera #FranceFestive.
Vous voulez savoir vers où je m'envole? Moi aussi. Restez branché à partir de mercredi, alors que je vous le dévoilerai dès que je l'apprendrai.
Suivez mes aventures au www.jonathancusteau.com