Funérailles de Jacques Parizeau: «Vraiment impressionnant et simple»

Les funérailles de Jacques Parizeau auront été à l'image du personnage, grandioses et sobres, rapportent Maurice Bernier et Claude Boucher, qui ont assisté à la cérémonie.


<p>Maurice Bernier</p>

Maurice Bernier

(Archives La Tribune, René Marquis/Archives La Tribune, René Marquis)

Mardi, en milieu d'après-midi, plusieurs amis et membres de la famille de M. Parizeau s'étaient retrouvés à l'église Saint-Germain d'Outremont à Montréal afin de se recueillir une dernière fois en l'honneur de l'homme politique. Bon nombre de personnalités des univers publique, politique et académique s'étaient jointes à eux.

Dehors, devant l'édifice religieux, des centaines de citoyens brandissaient le drapeau du Québec et assistaient pacifiquement à la cérémonie diffusée sur un grand écran.



Maurice Bernier, ancien député du Bloc québécois dans Mégantic-Compton-Stanstead, était très touché d'assister à cette cérémonie.

Il souligne combien les funérailles ont rejoint l'ensemble des courants politiques.

<p>Claude Boucher</p>

Claude Boucher

(Archives La Tribune, Maxime Picard/Archives La Tribune, Maxime Picard)

Respect, sobriété et beauté

«Le premier ministre, Philippe Couillard, Guy Breton, le recteur de l'Université de Montréal et Jean-Martin Aussant, ami proche et ancien chef d'Option nationale ont tous adressé un mot à la mémoire de M. Parizeau», ajoute Claude Boucher, ancien député du Parti québécois dans Johnson.



«Tout a été fait dans un grand respect, dans une grande sobriété et une grande beauté. C'était vraiment impressionnant et simple. M. Parizeau était un grand mélomane, la musique aussi était magnifique. C'est une cérémonie qu'on peut qualifier de parfaite et à l'image des Québécois», raconte M. Boucher.

«Le départ de M. Parizeau nous rappelle que c'est un pan de notre histoire qu'on vient de vivre», constate M. Bernier. «Sur le plan politique, on vient de tourner la page. M. Parizeau, c'était le dernier homme politique penseur, le dernier acteur de la Révolution tranquille vivant. Maintenant, on passe à une nouvelle génération et une nouvelle époque», conclut M. Bernier.