Les dons de charité en augmentation au Canada

Les Canadiens sont de plus en plus généreux envers les organismes de charité et leurs contributions pourraient encore augmenter au cours de l'année prochaine, selon un sondage commandé par la Banque de Montréal (BMO).


Environ 84 pour cent des personnes sondées disent avoir versé un don à un organisme dans les 12 derniers mois. Il étaient 77 pour cent il y a un an.

Le sondage, mené par la firme Pollara, a aussi révélé que les Canadiens faisaient des dons plus élevés, avec une moyenne de 624 $, soit une augmentation de 8 pour cent depuis 2013. L'année dernière, les Canadiens disaient verser une somme moyenne de 580 $.

D'ailleurs, les Canadiens semblent vouloir perpétuer cet élan de générosité, alors que 90 pour cent d'entre eux disent vouloir faire d'autres dons, d'un montant moyen de 720 $, l'année prochaine.

Les causes qui leur sont les plus chères sont la santé, la pauvreté et le bien-être des animaux. Ce sont toutefois l'éducation et l'environnement qui ont vu leurs dons augmenter le plus en 2014.

Pollara a aussi classé les méthodes de dons les plus populaires. Selon le sondage, 46 pour cent des Canadiens ont versé des contributions en argent à des points spécifiques, et 40 pour cent avaient plutôt choisi de donner des biens. Environ 29 pour cent avaient fait des dons en les ajoutant à une autre transaction dans un magasin et 24 pour cent avaient utilisé leur carte de crédit pour faire des versements en ligne.

Le porte-parole de BMO Nick Mastromarco a indiqué que, peu importe le montant ou la méthode utilisée, il est important pour les donateurs de ne pas perdre de vue les sommes versées, tant sur le plan de la planification financière que sur celui du rendement.

«Il faut utiliser des méthodes de paiement sécuritaires et travailler avec un planificateur financier. Cela peut aider à donner des montants selon son budget (...) et à profiter des bénéfices associés aux dons de charité», a-t-il précisé.

Le sondage a été mené auprès de 1003 Canadiens de 18 ans et plus, entre le 20 et le 22 octobre dernier. La marge d'erreur est de plus ou moins 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20.