Le juge Conrad Chapdelaine de la Cour du Québec a refusé d'annuler l'ordonnance de détention prononcée contre eux à la suite de leur enquête sur remise en liberté.L'opération « kayak » s'est déroulée le 12 juin 2013 à plusieurs lieux de perquisition en Estrie, dont Sherbrooke, Saint-Denis-de-Brompton, Windsor, Dudswell, Stukely Sud, Sainte-Christine et dans le Canton de Cleveland.
La remise en liberté de ces trois accusés avait été refusée en juillet 2013. Ils ont été entendus en juin dernier dans le cadre d'une requête de révision de leur cautionnement.
Boulanger, qui est décrit comme un membre en règle des Hells Angels, et Barrière sont accusés de gangstérisme. Les trois accusés font aussi face à des accusations des complots pour trafic de stupéfiants et trafic de stupéfiants. Danny Barrière reste aussi accusé de production de cannabis.
Dans le cadre de la requête en révision de l'ordonnance de détention, les avocats de la défense au dossier, Me Michel Dussault et Me Mylène Lareau, ont évoqué la possibilité de déposer une requête en arrêt des procédures avant la tenue du procès.
Me Jacques Lafontaine qui défend Guy Boucher, un autre accusé arrêté à la suite de l'opération «kayak», a confirmé qu'il déposera bel et bien une requête en arrêt des procédures basée sur l'enquête menée par la Sûreté du Québec dans le cadre de cette opération.
Dans le cadre de l'audition de leur requête, Barrière, Boulanger et Chabot ont modifié les garanties financières qu'ils offraient au tribunal. Leurs avocats ont aussi plaidé que la preuve présentée lors de l'enquête préliminaire n'était pas aussi fiable que présentée.
Le juge Chapdelaine a cependant réfuté leurs arguments et déterminé que les éléments soulevés ne constituaient pas un changement aux circonstances pouvant justifier l'annulation de l'ordonnance de détention des prévenus.
Le dossier des trois accusés a été reporté au 19 septembre prochain. C'est à ce moment que la date du procès des 24 coaccusés devrait être fixée.
Plus de 235 policiers de la Sûreté du Québec, du Service de police de Sherbrooke, de la Régie de police Memphrémagog, de la Gendarmerie royale du Canada ainsi que des corps de police de Granby et Bromont avaient participé à cette frappe policière.