Hydro-Québec a refusé de lui fournir certains documents.
M. Samson estime que la position défendue par la direction d'Hydro-Québec est incompatible avec la recherche d'une plus grande transparence de la société d'État et nuit à la mission de vérification dans la manière de gérer des fonds publics.
Il explique qu'Hydro-Québec interprète de façon «restrictive» l'étendue des pouvoirs conférés au vérificateur.
La Loi sur le vérificateur général a été modifiée en 2013 de manière à étendre son champ d'application à l'ensemble des organismes gouvernementaux, incluant les sociétés d'État.
Malgré cela, Hydro-Québec estime qu'elle n'est pas tenue de fournir des documents antérieurs à l'adoption de la loi, soit juin 2013, et elle demande au vérificateur de justifier ses demandes de documents.
Or, cette position d'Hydro-Québec «menace l'indépendance nécessaire à la réalisation de ma mission», selon M. Samson.
En point de presse, il a dit garder espoir que la direction de la société d'État allait s'amender à l'avenir.