M. Arsenault en a fait l'annonce par communiqué, disant ne pas pouvoir «refaire le passé». Il doit prendre la parole aux bureaux de la FTQ à Montréal.
Il a soutenu avoir toujours servi les travailleurs du Québec «avec droiture et loyauté». Il a ajouté que la relève était prête et qu'il partait «l'esprit en paix».
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) venait de mettre de l'avant un candidat pour affronter M. Arsenault à la présidence de la centrale à la fin novembre.
Certains dirigeants du SCFP-Québec, l'un des plus importants syndicats de la FTQ, n'ont pas caché leur malaise devant les informations qui circulent au sujet de M. Arsenault, dont le nom revient constamment ces jours-ci devant la Commission Charbonneau.
Claude Généreux, l'ex-dirigeant du SCFP, avait lancé, en annonçant sa candidature, une attaque à peine voilée contre M. Arsenault en disant vouloir recentrer la FTQ sur sa mission originale, et «défendre les membres plutôt que (...) des réputations».
M. Arsenault, issu du Syndicat des métallos, occupe la présidence de la centrale depuis 2007. Il avait succédé à Henri Massé.
Il est également président du conseil d'administration du Fonds de solidarité de la FTQ et son implication au sein du Fonds est au coeur des discussions actuelles devant la commission d'enquête sur l'industrie de la construction.