Boisvenu en a soupé de la crise au sénat

«Je ne suis pas au sénat pour trouver une manière de pénaliser des sénateurs fautifs. J'ai hâte qu'on passe à autre chose et qu'on entre dans l'action. »


<p>Pierre-Hugues Boisvenu</p>

Pierre-Hugues Boisvenu

(Archives La Tribune, Jocelyn Riendeau/Archives La Tribune, Jocelyn Riendeau)

Le sénateur conservateur Pierre-Hugues Boisvenu en a soupé des débats houleux qui font rage à la chambre haute au sujet du scandale des dépenses et les révélations embarrassantes qui émanent du débat sur la suspension des sénateurs Mike Duffy, Pamela Wallin et Patrick Brazeau.

« Ce n'est pas jojo ce qui se passe ici. Ça brasse et le climat n'est pas serein comme il devrait l'être », lance-t-il en entrevue téléphonique depuis Ottawa.

« J'ai des projets de loi majeurs qui attendent d'être étudiés et actuellement le sénat est paralysé par la crise. »

Mardi, les sénateurs conservateurs se sont réunis en caucus pour établir un plan de match afin de gérer la crise, rapportait La Presse Canadienne.

Lundi, Mike Duffy a soutenu avoir reçu « au moins deux chèques », dont un de 13 560 $ du Parti conservateur destiné à rembourser ses frais d'avocats. Cela s'ajoute au chèque de 90 000 $ qui aurait été signé par l'ex-chef de cabinet de Stephen Harper, Nigel Wright, afin qu'il rembourse des allocations de logement auxquelles il n'avait pas droit.

M. Duffy, tout comme Patrick Brazeau et Pamela Wallin, continue de marteler qu'il n'a rien fait de mal et est victime d'un scénario concocté par le bureau du premier ministre pour étouffer le scandale.

M. Boisvenu aimerait que ses collègues se penchent sur le projet de charte des droits des victimes et sur le Régistre public des prédateurs sexuels au lieu de devoir se mettre d'accord sur les sanctions à imposer au trio de sénateurs sur la sellette.

Texte complet dans La Tribune de mercredi.

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