Selon la chronologie des faits exposée par l'organisme fédéral, le «contrôleur» de la MMA aurait été averti très rapidement après le déclenchement d'un incendie dans une locomotive du «train de la mort», vendredi soir. Un autre employé de l'entreprise -pas le chauffeur- aurait aussi participé à l'extinction de l'incendie de locomotive à Nantes, un village situé à quelques kilomètres de Lac-Mégantic.
Lundi, dans une entrevue avec La Presse, le grand patron de la MMA avait montré du doigt les pompiers de Nantes.
«Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé entre l'intervention des pompiers sur notre convoi et le moment où nous avons été informés que le moteur de la locomotive avait été éteint. De toute façon, lorsque nous l'avons su, il aurait été trop tard. Le convoi aurait déjà atteint Lac-Mégantic, avant même que nous puissions envoyer quelqu'un rétablir les freins», avait indiqué M. Burkhardt.
Le BST a aussi précisé que le train se situait sur la voie ferrée principale plutôt que sur la voie de desserte. Si le convoi avait été sur la voie de desserte, un «dérailleur» aurait pu éviter que les wagons ne viennent s'échouer et exploser au centre-ville de Lac-Mégantic.