Abandon de l'amiante, fermeture de la centrale Gentilly 2, adoption d'un projet de loi sur l'intégrité, taxe santé plus progressive, resserrement des règles de financement des partis politiques, rétablissement de la paix sociale et du dialogue avec les étudiants : la liste de réalisations est longue, énumèrent les députés de Saint-François et de Sherbrooke.
Si le gouvernement Marois donne l'impression d'avancer et de reculer dans de nombreux dossiers, c'est qu'il est « à l'écoute » de la population, fait valoir Réjean Hébert, ministre de la Santé et ministre responsable de l'Estrie.
En situation minoritaire, il est plus difficile d'agir librement, souligne quant à lui le député de Sherbrooke, Serge Cardin. L'adoption des projets de loi prend deux fois plus de temps, précise Réjean Hébert.
Les deux collègues sont en terrain relativement connu. Serge Cardin a été député fédéral du Bloc québécois pendant 12 ans, avant de perdre son siège aux mains du néodémocrate Pierre-Luc Dusseault en mai 2011. Il est revenu en force sur la scène provinciale en délogeant le premier ministre Jean Charest, le 4 septembre dernier.
Texte complet dans La Tribune de lundi.